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Dépression : Top 15 des effets sur le corps et le cerveau

Vous souffrez d’une dépression, et vous sentez que celle-ci se répercute sur de nombreux aspects de votre vie. Vous n’arrivez plus à dormir correctement, votre libido est affectée et vous avez l’impression de vivre au ralenti. C’est un trouble de l’humeur dont les répercussions neurologiques sont bien connues, mais vous ignorez peut-être certains effets que peut avoir cet état dépressif sur certaines de vos capacités cognitives ou votre fonctionnement physique.

Connaissez-vous tous **les effets de la dépression sur le corps et le cerveau **? Découvrez dans cet article un top 15 des conséquences de la dépression.

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Rédaction par La Clinique E-Santé

16 min

Publié le April 26, 2023 (modifié le January 18, 2024)

La dépression : ses effets sur le corps et sur le cerveau

Suis-je en dépression ?

Vous avez un doute sur votre état mental, et vous voulez faire le point ?

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Quels sont les impacts de la dépression sur le corps et le cerveau ?

Souffrir d’une dépression non traitée peut avoir des conséquences psychiques, mais aussi sur le plan physique. Celle-ci affecte directement la qualité de vie, puisque ses effets retentissent sur de nombreux aspects : des capacités physiques à l’anxiété, en passant par les relations sociales et la santé intérieure.
Voici les 15 effets les plus notables que cause la dépression :

  • Les fluctuations importantes du poids
  • Le repli sur soi-même
  • La baisse du système immunitaire
  • L’arrivée de troubles de la libido
  • Le début d’épisodes migraineux
  • L’émergence de douleurs chroniques
  • L’asthénie et les troubles du sommeil
  • La diminution de la sensibilité
  • L’aggravation des troubles de l’humeur
  • La dégradation de la santé intestinale
  • Les troubles des fonctions motrices
  • L’apparition de troubles cognitifs
  • Le développement d’une addiction
  • Le basculement dans la dépression sévère
  • L’intrusion de pensées suicidaires

Effet n°1 : les fluctuations importantes du poids

Les effets de la dépression sur le corps se remarquent dans un premier temps au niveau de la silhouette. En effet, il est fort possible que vous observiez d’importantes fluctuations de votre poids si vous souffrez d’une dépression.
Les mauvaises habitudes alimentaires s’installent et l’appétit est altéré lorsque le bien-être physique est passé, souvent inconsciemment, au second plan. Si votre épisode dépressif favorise un déséquilibre alimentaire profond pouvant conduire à un trouble, vous pouvez l’observer par :

  • Une perte de poids conséquente : vous avez perdu tout intérêt à cuisiner, cette habitude est presque devenue une corvée pour vous. Les aliments n’ont pas le même goût et ne vous donnent plus aussi envie qu'auparavant. Vous ratez des repas puisque vous n’avez plus l’envie ni la force de manger.

  • Une prise de poids rapide : vous avez commencé à consommer des repas par compensation, dans le but de vous sentir mieux : on parle d’alimentation émotionnelle. Souvent, vous favorisez les aliments gras et sucrés. La réduction des activités physiques pendant cette période peut également être un facteur de cette prise de poids.

Effet n°2 : le repli sur soi-même

L’isolement est une conséquence commune de la dépression
Souvent, les personnes qui souffrent d’un trouble de l’humeur ressentent une certaine honte vis-à-vis de leur état. Ils ont donc tendance à se dévaloriser, et à se replier sur eux-mêmes.
La faible estime de soi provoquée par un épisode dépressif peut être, en effet, une raison pour laquelle vous allez vous isoler : vous ne vous sentez plus à la hauteur face aux autres, et en restant dans votre bulle vous avez le sentiment d’être protégé d’un potentiel rejet que vous auriez du mal à supporter. Parfois, vos proches ne comprennent pas cette forte envie de solitude.
S’isoler socialement lorsque l’on traverse une période difficile peut traduire d’un véritable moment de détresse. Vous ne vous reconnaissez pas, et vous avez peur de ne pas être aimé et accepté comme vous êtes : vous imaginez même qu’on puisse vous abandonner, ou au contraire, vous vous engagez sans vous en rendre compte dans une relation sous emprise, toxique pour vous ou pour l’autre.
Face à ces mécanismes, les risques d’être la proie d’une personne atteinte de perversion narcissique sont également plus élevés et de se mettre en couple avec également.
Maintenir des relations satisfaisantes devient alors compliqué, vous avez donc tendance à rester le plus souvent seul. Ce sentiment d’incompétence envers l’autre est fréquemment rencontré et partagé notamment par les personnes qui souffrent d’une dépression post-natale.

Effet n°3 : la baisse du système immunitaire

La dépression a également des effets sur votre système immunitaire.
Le résultat de plusieurs études menées sur les troubles de l’humeur prouve que subir une dépression provoque une déformation des cellules, plus particulièrement lorsque celle-ci est persistante ou sévère.
En effet, depuis plusieurs années, la communauté scientifique s’intéresse à une problématique significative : les effets de la dépression sur le corps, qui sont aujourd’hui encore sous-estimés comme l’indiquent de nombreux professionnels de santé.
Lorsque vous subissez des périodes de stress, des troubles d’anxiété ou d’angoisse, vos récepteurs qui sont liés à l’hormone du stress provoquent mécaniquement un changement des cellules immunitaires.
Ces modifications internes provoquent alors une détérioration de la fonction cellulaire, qui serait à l’origine de l’affaiblissement immunitaire et donc l’augmentation des risques d’inflammation.
Une dépression ne concerne pas uniquement l’état psychique, elle est susceptible d’affaiblir tout un système et de fragiliser votre résistance aux maladies virales notamment.
Un état dépressif non traité peut engendrer un cercle vicieux : un état mental instable entraîne un déséquilibre au niveau physique et somatique.
La peur excessive de tomber malade, appelée hypocondrie, peut survenir lorsque l’on subit une baisse du système immunitaire.

Effet n°4 : l’arrivée de troubles de la libido

La dépression est une pathologie qui affecte grandement les relations familiales et professionnelles, mais aussi la relation de couple, et plus particulièrement la sexualité.
Ce trouble de l’humeur provoque une perte de libido chez la femme, mais aussi une baisse du désir sexuel chez l’homme.
Un état dépressif conduit à une diminution significative de la libido et de l’excitation. Pour cause, la sexualité est associée à deux aspects de notre mode de fonctionnement : les aspects biologiques et relationnels. Lorsque ces deux domaines sont touchés par un trouble, les relations sexuelles sont également affectées.
Les effets de la dépression sur le corps s'immiscent jusque dans vos relations intimes, puisque vous ressentez que votre désir s'amoindrit, vous ne vous sentez plus capable de ressentir certaines émotions. La prise d’un traitement médicamenteux peut également être la cause d’un trouble de la libido. De fait, la prise d’antidépresseurs est parfois responsable de la baisse du désir sexuel.
Les difficultés sexuelles peuvent être la cause de conflits dans le couple, surtout si votre partenaire ne vous soutient pas dans cet état de souffrance ou si votre communication est rompue dans le couple.
Lorsqu’ils finissent par prendre de la place dans vos pensées et s’ajoutent à vos difficultés, votre dépression risque de s’aggraver.
À lire aussi : 13 symptômes pour identifier la dépression amoureuse et la surmonter

Effet n°5 : le début d’épisodes migraineux

Depuis le diagnostic de votre dépression, vous avez l’impression de souffrir de maux de tête handicapants. Pendant ces périodes de crise, vous ne supportez plus le bruit et vous avez besoin de vous éloigner des écrans et de toute source lumineuse. Quelquefois, vous ressentez même des nausées et des étourdissements.
Les recherches sur la santé ont mis en avant un lien particulier entre la dépression sévère et la migraine. Les personnes dépressives présentent un risque trois fois plus important de souffrir de fortes migraines que les personnes ne souffrant pas de cette pathologie. C’est l’hypersensibilité des récepteurs à la sérotonine, rencontrée sur de nombreux cas de patients dépressifs qui provoque les crises migraineuses.
Subir des migraines à répétition est extrêmement handicapant au quotidien. Puisque la crise est d’origine neurologique, vous pouvez avoir du mal à supporter votre environnement, et redouter chaque mal de tête qui débute.
Les effets de la dépression sur le corps sont nombreux. Pour prévenir ces crises, vous avez besoin de traiter la source avec l’aide d’un professionnel spécialisé dans les gestion des troubles dépressif.

Effet n°6 : l’émergence de douleurs chroniques

Sur le corps, la dépression peut également provoquer des douleurs physiques.
Une douleur est dite chronique lorsque ses symptômes persistent ou ressurgissent régulièrement pendant plus de trois mois. Les douleurs chroniques et la dépression sont étroitement liées puisque celle-ci peut entraîner des douleurs, et inversement.
Les personnes dépressives souffrent parfois de douleurs articulaires, musculaires ou de maladies cardiovasculaires et infectieuses.
Une concomitance entre ces douleurs et le trouble dépressif a été démontré : plus de 40 % des patients qui sont suivis pour une dépression présentent une autre maladie ou un syndrome de douleur chronique. Enfin, certaines maladies ont plus de risques d’être développées par des patients atteints d’une dépression. Toutefois, il est également à noter que le développement de ces maladies peut n'avoir aucun lien avec un quelconque trouble dépressif.

  • La maladie d’Alzheimer;
  • Les accidents vasculaires cérébraux,
  • L’anémie,
  • Les maladies cardiovasculaires et psychosomatiques.

Bon à savoir

Un système immunitaire plus faible et un niveau de stress oxydatif plus élevé, tous deux provoqués par les effets de la dépression sur le corps, fragiliseraient tout le système et seraient les premières causes relevées par les scientifiques de cette émergence de douleurs chroniques.

Effet n°7 : l’asthénie et les troubles du sommeil

L’asthénie désigne une fatigue anormale, générale et persistante malgré un repos quotidien. Elle peut être passagère, causée par une infection brève ou un épisode de stress lié par exemple au travail, ou durable lorsqu’elle survient à la suite d’une maladie chronique ou d’une dépression.
Un trouble du sommeil lui, est caractérisé par une insuffisance de sommeil qui peut être due à de l’insomnie ou au contraire un excès de sommeil (un des symptômes de la narcolepsie), ou encore des comportements anormaux pendant cette période. À noter toutefois que lors d’épisodes de déprime qui n’est pas à confondre avec la dépression, il est également fréquent de souffrir de troubles du sommeil.
Que l’on souffre d’asthénie ou de troubles du sommeil, on se sent constamment épuisé, physiquement faible et presque incapable de mener à bien ses activités professionnelles et de la vie quotidienne.
La dégradation du sommeil et la fatigue constante sont souvent rencontrées par une personne affectée par la dépression. Le changement d’hygiène de vie, les pensées persistantes et la prise de médicaments sont à la racine de ces troubles du sommeil.

Bon à savoir

Pour preuve, des liens entre un état dépressif et la fibromyalgie (maladie chronique, qui se caractérise par une fatigue intense et des troubles du sommeil) ont été établis.

Et certains chercheurs soulignent que ce trouble pourrait être finalement une forme particulière de la dépression.

Effet n°8 : la diminution de la sensibilité

La dépression affecte également la sensibilité.
En effet, les personnes dépressives rencontrent souvent des difficultés à ressentir des émotions et à interagir en ce sens avec leur environnement. Si vous rencontrez un épisode dépressif vous avez probablement remarqué une diminution de vos réactions dans ces deux aspects :

  • La perte de sensibilité psychique : pendant une dépression, votre régulation émotionnelle est fortement atteinte. Vous éprouvez un désintérêt pour tout, vous n’éprouvez plus aucun plaisir et vous n’êtes plus sensibles à ce qui pouvait, autrefois, vous causer des émotions positives ou négatives.

  • La perte de sensibilité physique : vous avez l’impression que votre état mental vous vide complètement émotionnellement. Vos habitudes de vie ont changé et vous manquez d’énergie. Vous avez perdu cette sensibilité au désir sexuel et à votre appétit, vous n’êtes à ce moment, plus en phase avec votre corps.


Cette anesthésie sensorielle est souvent rencontrée lorsqu’une personne souffre d’une dépression réactionnelle. En réponse aux traumatismes qu’elle a vécu : un deuil difficile, une rupture amoureuse, un abus sexuel… son état physique et psychique ne se régulent plus comme avant et sont placés en état de choc, presque anesthésiés.

Effet n°9 : l’aggravation des troubles de l’humeur

Les troubles de l’humeur (également qualifiés de troubles affectifs) sont des troubles mentaux qui induisent une perturbation de l’humeur.
Une personne affectée par cette pathologie ressent de la joie et de la tristesse de manière excessivement intense, notamment lorsque ces émotions altèrent sa vie quotidienne : sa capacité à effectuer des activités au quotidien, ses relations sociales et son parcours professionnel.
La cause de ces troubles de l’humeur proviendrait d’un faible taux de neurotransmetteurs à l’intérieur du cerveau.
En effet, un syndrome dépressif est continuellement associé à cette baisse de neurotransmetteurs qui interviennent dans la régulation de l’énergie et de l’humeur :

  • La dopamine qui régule le plaisir,
  • La sérotonine appelée hormone du bonheur,
  • La noradrénaline qui favorise l’apprentissage et l’excitation.


En dehors du trouble de la bipolarité, il est fréquent de rencontrer des troubles de l’humeur lorsque l’on est en dépression y compris lors d’une dépression saisonnière.


Les périodes de tristesse rencontrées sont plus intenses et excessives qu’en temps normal, et handicapent socialement et comportementalement la personne qui les subit.

Effet n°10 : la dégradation de la santé intestinale

Il a été de nombreuses fois prouvé que les désordres psychiques agissent considérablement sur l’organisme. Les troubles digestifs liés à la dépression, même s’ils sont d’ordre physique, prennent parfois source d'un mauvais état psychique.
Les personnes souffrant d’un tel trouble de l’humeur éprouvent en grande partie des problèmes d’estomac ou de digestion. La dépression agit sur tout le corps, donc naturellement interagit avec les glandes et les organes qui facilitent l’absorption et la digestion des aliments.
Pour cette raison, il est probable que vous rencontriez des difficultés gastro-intestinales si vous subissez un état dépressif.

Bon à savoir

Une étude réalisée sur plus de 400 000 patients dépressifs met en exergue la relation entre cet état mental et le risque de développer une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (appelée MICI) telle que la rectocolite hémorragique ou encore la maladie de Crohn.

Le facteur risque est doublé chez un patient dépressif, en rapport avec une personne qui ne présente pas cette pathologie.

Les effets de la dépression sur le corps sont notables : le cerveau et l’intestin sont des organes étroitement liés !

Effet n°11 : les troubles des fonctions motrices

La dépression entraîne généralement des difficultés au niveau des fonctions motrices.
Ces difficultés se remarquent facilement :

  • Vous n’avez plus la force d’exprimer physiquement vos émotions,
  • Vos proches n’arrivent plus à déchiffrer vos expressions sur votre visage,
  • Vous parlez plus lentement qu’auparavant et vos gestes sont lents aussi, comme si vos membres étaient lourds,
  • Vous avez du mal à prendre des décisions,
  • Vous ressentez une certaine latence entre les informations qui vous sont transmises et votre compréhension de celles-ci.


Ces troubles des fonctions motrices sont directement liés aux symptômes de la dépression : la fatigue chronique et les troubles du sommeil entraînent à terme un épuisement moral et physique.
L’amaigrissement qui est causé par les déséquilibres alimentaires, fatigue votre organisme et la perte de goût et de plaisir mène à un manque d’énergie remarquable.
Cette perte de l’élan vital rend difficile l’accomplissement des gestes du quotidien.
Préparer sa nourriture, prendre sa douche, faire son lit ou sortir faire des courses deviennent des tâches réellement insurmontables pour vous. Vous avez l’impression de subir un état de torpeur.

Effet n°12 : l’apparition de troubles cognitifs

Le stress intense causé par un épisode dépressif déclenche une sécrétion de cortisol.
C’est une hormone qui altère plusieurs parties du cerveau :

  • Le cortex,
  • L’hippocampe,
  • L'amygdale.


Ces zones sont reliées à diverses fonctions neurocognitives comme la mémoire, l’attention, le langage ou encore la concentration.
Si vous êtes atteints d’une dépression, vous avez pu remarquer certains déficits au niveau de la mémoire ou de l’attention. Il est possible que vous ne réussissiez plus à vous concentrer comme avant, que vous traitiez l’information plus lentement ou que vous cherchiez constamment vos mots.
Ces déficits cognitifs sont le résultat d’une altération neurologique, rencontrée lors d’un épisode dépressif majeur.
Si vous remarquez l’apparition de troubles de la mémoire, de difficultés de langage ou encore des difficultés à garder de l’attention, un accompagnement par un professionnel de santé pourrait vous être bénéfique. Vous pourrez trouver ensemble des solutions pour lutter contre les conséquences et les effets de la dépression sur le corps.

Effet n°13 : le développement d’une addiction

Les troubles dépressifs et les comportements dépendants sont étroitement liés.
L’alcoolisme ou l’addiction aux drogues est un trouble que l’on rencontre très fréquemment lorsque l’on traverse une période difficile.
La dépression est une pathologie qui ouvre la porte aux dépendances. Le désespoir que l’on peut rencontrer si on souffre d’une dépression persistante, répétée, peut nous pousser à trouver des solutions alternatives aux traitements médicamenteux pour s’échapper un instant de la réalité.
La consommation d’alcool et de drogue procure un sentiment de bien-être et donne l’espoir, pendant quelques instants, que le quotidien n’est pas si difficile à supporter.
Pourtant, ces conduites addictives peuvent être fatales et sont l'une des conséquences de la dépression qui se répercute sur l’ensemble des aspects de la vie : les relations sociales deviennent compliquées, les performances au travail évoluent dans le mauvais sens et des problèmes financiers peuvent arriver.
Ces conduites à risques ne sont que des moyens temporaires de se soulager et constituent l’une des conséquences les plus communes d’une dépression non traitée.
À lire aussi : 9 étapes pour mettre fin à votre addiction aux jeux d'argent

Effet n°14 : le basculement dans la dépression sévère

Si vous avez cette impression que votre état ne s’améliore pas, que les effets de la dépression sur le corps et le cerveau s’intensifient, et que vous n’arrivez plus à sortir la tête de l’eau vous souffrez probablement d’une dépression sévère.
La dépression sévère est un trouble psychiatrique qui est caractérisé par de nombreux signes physiques et psychologiques.
Elle survient lorsque les aspects plus classiques de la dépression (la fatigue physique, la perte d’intérêts pour toute activité et la baisse de l’estime de soi) sont dépassés par d’autres symptômes encore plus évocateurs.
Lorsque l’on atteint un stade de dépression sévère, on subit certains troubles qui affectent le corps et l’esprit, tels que :

  • La difficulté à réaliser des activités du quotidien
  • L’adoption d’un comportement imprudent
  • La survenue d’épisodes mélancoliques
  • Les psychoses ou les hallucinations
  • La perte totale d’intérêt pour tout
    Ces symptômes aggravés retentissent sur votre physique et sur votre mental, et font partie des effets les plus inquiétants du trouble dépressif.

Effet n°15 : l’intrusion de pensées suicidaires

Vous vous sentez lourd moralement et physiquement, vous vous isolez de votre famille et de vos amis, vous trouvez un refuge dans les addictions et vous adoptez un comportement à risque. Lorsque la mélancolie a pris sa place dans votre quotidien, les idées noires s’installent.
En effet, on estime que 70 % des personnes qui ont eu recours au suicide souffraient auparavant d’une dépression. À ce stade de la maladie, la seule issue possible et imaginable par ces personnes était de mettre finalement fin à ces souffrances insupportables.
L’acte suicidaire constitue l’effet le plus fatal d’un état dépressif non traité.
Ressentir un profond désarroi, se sentir bloqué dans une situation qui ne vous correspond pas et ne pas trouver de solution pour s’en sortir est une période extrêmement difficile à vivre : vous tirez la sonnette d’alarme sur votre détresse !
Même si les pensées suicidaires constituent une période critique, il est tout à fait possible de s’en sortir et de soigner la dépression pour retrouver un état de bien-être mental et physique au quotidien. Un appui thérapeutique et l’aide des proches sont fortement recommandés pour retrouver une vie saine.

Bon à savoir

La dépression est un trouble qui retentit dans le fonctionnement global du corps et du cerveau.

Même si les effets ne sont pas tous rencontrés par les personnes dépressives, on remarque des impacts au niveau physique et psychique.

  • Le cerveau ne fonctionne plus comme avant, puisque les neurones sont touchés.
  • On remarque une diminution de la sensibilité ou des troubles cognitifs qui poussent parfois aux idées noires.
  • Le corps lui aussi, exprime son mal-être, au travers de déséquilibres alimentaires et de douleurs chroniques.

Est-ce que les conséquences de la dépression sont irréversibles ?

Les conséquences de la dépression ne sont pas irréversibles.
Il est tout à fait possible de se reconstruire après avoir subi un ou plusieurs épisodes dépressifs.
Les effets de la dépression non traitée peuvent être fatals, puisqu’ils entraînent un risque suicidaire 30 fois supérieur à celui de la population générale. Mais avec l’appui de séances psychothérapeutiques, et en association avec un traitement biologique, le trouble dépressif peut se soigner et les récidives peuvent être évitées. En effet, il est important de prendre en charge son état dès la survenue des premiers symptômes pour ces trois raisons principales :

  • Réduire l’apparition des symptômes dépressifs et les conséquences qu’ils peuvent engendrer
  • Prévenir les risques de rechutes et les récidives de dépression dans le futur
  • Anticiper au maximum l’état mélancolique et les pensées suicidaires qui risquent d’être fatales


Même si les traumatismes que cause une dépression ne s’effacent jamais à 100 %, il est possible de récupérer et de travailler sur l’adaptation du cerveau avec la plasticité cérébrale : c’est la capacité que nous avons tous de reconstruire des connexions neuronales après un événement, en les stimulants !
La neuroplasticité cérébrale se travaille par le biais de séances de thérapie cognitivo-comportementale, notamment puisqu’elle agit sur le mode de fonctionnement du cerveau et ses comportements complexes.

A retenir

La dépression est un trouble qui laisse des** impacts importants sur la santé mentale et physique**.


Lorsque les neurones sont touchés, on subit :

  • Une diminution de la sensibilité,
  • Des troubles de l’humeur ou même de la concentration ou de l’affection.


Ce mal-être psychologique retentit aussi sur le physique :

  • les migraines,
  • les douleurs chroniques,
  • les troubles du sommeil
  • les déséquilibres alimentaires
  • Sont des conséquences d’une dépression non traitée.


Cependant, grâce au travail de la plasticité cérébrale et à la psychothérapie, il est tout à fait possible de travailler sur ces effets, et ainsi retrouver une vie saine et épanouie.

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Photo de Christèle Albaret

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