Suis-je en dépression ?
Vous vous interrogez sur la dépression sévère ? Vous avez besoin de réponses sur votre état de santé actuel ?
Qu’appelle-t-on une dépression sévère ?
La dépression sévère est un trouble psychiatrique. Elle est représentée par un épisode dépressif, caractérisé par de nombreux signes qui s’ajoutent aux symptômes de la dépression dite plus classique :
- La fatigue physique ;
- La perte d’intérêt pour toute activité ;
- Une baisse évidente de l’estime de soi.
Ce sont des symptômes qui touchent les sphères cognitives, physiologiques, affectives et psychologiques du fonctionnement humain, et qui ont des répercussions directes sur tous les domaines de la vie d’un individu.
En effet, une dépression peut être identifiée comme légère, modérée ou sévère. Sa classification s’effectue en fonction du nombre de symptômes ressentis, de leur intensité et de leur impact sur la qualité de vie.
Plus les symptômes identifiés sont nombreux et intenses, plus ils sont susceptibles d’impacter votre vie. Lorsque les épisodes dépressifs, qu’ils soient légers ou sévères, s’installent dans le temps, on parle alors de dépression chronique.
La sévérité d’une dépression est évaluée à l’aide d’une échelle de recherche commune et normalisée : une personne dépressive est considérée à un stade sévère de la maladie si elle présente 4 autres symptômes dépressifs en plus des 3 marqueurs principaux de ce trouble qui sont : l’humeur morose, la perte d’intérêt pour les activités et la perte d’énergie.
En complément, on mesure sa gravité en analysant les impacts que ces symptômes de la dépression sévère ont sur la qualité de vie du patient, surtout dans ses aspects personnels, professionnels et relationnels.
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Comment reconnaître une dépression qui s’aggrave ? Les signes
La dépression est un état handicapant qui affecte directement et défavorablement toutes les sphères de la vie : l’estime de soi est réduite à néant, les relations sociales s’amoindrissent, le travail est une source d’anxiété et la santé physique se dégrade.
Lorsque les symptômes que vous portez en vous se multiplient et impactent d’une manière très néfaste votre vie quotidienne, c’est le signe d’une dépression qui s’aggrave.
Il est très important de surveiller ces signes pour agir au plus vite lorsque l’état de votre santé mentale s’aggrave. Les principales caractéristiques qui peuvent être spécifiques d’une dépression sévère et grave sont les suivantes :
- Signe n°1 : vous n’arrivez plus à gérer votre quotidien,
- Signe n°2 : vous adoptez un comportement imprudent,
- Signe n°3 : vous subissez des épisodes mélancoliques,
- Signe n°4 : vous souffrez de psychose et d’hallucinations,
- Signe n°5 : vous éprouvez des pensées suicidaires
Signe n°1 : vous n’arrivez plus à gérer votre quotidien
Lorsque vous subissez un épisode dépressif, vous rencontrez plusieurs symptômes qui affectent votre vie au quotidien : vous avez des difficultés de concentration, vous avez l’impression de vivre au ralenti, de ne plus être en phase avec vous-même et avec les autres. Votre sommeil est aussi perturbé et vous rencontrez même certains déséquilibres alimentaires. Pour preuve, selon une étude menée sur un grand nombre de personnes, 80 % des personnes dépressives rencontrent d’importantes difficultés pour dormir.
Tous ces symptômes de la dépression sévère finissent par s’accumuler lorsqu’une dépression n’est pas correctement traitée, et un cercle vicieux s’installe et vous entraîne dans une confusion totale. Vous avez l’impression d’être complètement sous l’eau, cette baisse d’énergie et cette fatigue constante vous conduisent peu à peu à un état léthargique.
Vous n’avez alors plus aucune prise d’initiative pour prendre soin de vous et de votre bien-être. Sortir de son lit, s’habiller, s’alimenter, prendre une douche : ces activités quotidiennes deviennent des montagnes, et vous manquez de force pour les franchir.
Vous subissez un ralentissement psychomoteur important qui, en plus de faire obstacle à l’exercice des tâches les plus élémentaires, se ressent au niveau de votre physique : vos expressions du visage s’effacent, vos mouvements sont lents et extrêmement difficiles à porter, vous avez beaucoup de mal à hausser la voix afin d’être compris.
Souvent, lorsque vous commencez à négliger votre bien-être physique, un cercle vicieux s’installe. Vous n’avez pas la force ni la motivation pour répondre à vos besoins, donc vous avez tendance à vous dévaloriser. En rabaissant cette estime que vous avez de vous-même, vous avez l’impression de vous enfoncer de plus en plus dans ce trouble dépressif majeur. Vous rentrez alors dans un engrenage dangereux qui s’accroît avec le temps et mène à une complète dévalorisation de soi.
La difficulté à effectuer des actions du quotidien est un signe qui provoque souvent un décalage, un motif de tension avec votre entourage qui vous pousse à prendre soin de vous et qui ne comprend pas que votre état intérieur vous empêche réellement de prendre soin de votre état extérieur. À ce stade de la dépression, vous occuper de votre apparence n’est plus une nécessité, ce besoin passe au dernier plan même si vous gardez cette appréhension d’être abandonné par votre entourage.
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Signe n°2 : vous adoptez un comportement imprudent
Lorsqu’une personne s’enfonce dans la dépression, elle a le sentiment de perdre peu à peu le contrôle de son environnement. Il vous arrive peut-être d’avoir cette sensation de subir tout ce qui vous arrive, que cela dépende de votre volonté ou non. Alors, vous n’avez plus envie d’agir pour atteindre vos objectifs personnels.
En effet, lors d’une dépression sévère, il est fréquent de se sentir désespéré et de subir des sautes d’humeur extrêmes. C’est souvent le cas lors d’une dépression réactionnelle sévère : lorsque l’on rencontre malencontreusement un détail qui nous fait directement penser à l’événement traumatisant qui a été la source de ce trouble dépressif majeur, il est commun d’avoir des accès de rage ou de tristesse impressionnants.
Si vous traversez cette épreuve, vous êtes peut-être résigné. Vous pensez fermement que vous n’avez pas de raison valable de prendre soin de vous, et cela vous pousse à vous mettre dans des situations à risques. Vous estimez que votre vie n’est finalement pas si importante et vous commencez à tester les limites que peut supporter votre corps.
Ce désespoir que cause la dépression ouvre également la porte aux dépendances. Pour preuve, la dépression est le trouble mental le plus souvent associé aux addictions. La consommation d’alcool excessive et de drogues, notamment, est extrêmement corrélée aux signes dépressifs.
Lorsque l’on est sous les effets de l’alcool ou du cannabis par exemple, on a l’impression de se sortir, pendant un instant, de cet enfer qui nous entoure constamment.
Ce besoin de consommer des substances euphorisantes est commun : il permet pour certaines personnes de maintenir un sentiment de bien-être, la revalorisation de son estime de soi et efface les idées noires momentanément.
Évidemment, la consommation d’alcool et de drogues, tout comme les conduites à risque ne sont que des moyens temporaires pour s’échapper de la réalité. Ils ne constituent pas une porte de sortie face à ce mal-être. Ils peuvent causer de fortes addictions et renforcer à terme cet état dépressif sévère.
Dans le cas d’une ou plusieurs addictions associés à la dépression, le suivi par un professionnel de santé, et notamment un accompagnement psychothérapeutique est un excellent moyen pour travailler sur les causes profondes et trouver des solutions adaptées.
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Signe n°3 : vous subissez des épisodes mélancoliques
La mélancolie est rencontrée dans les formes les plus graves de la dépression. Quand on atteint un stade mélancolique, on perd totalement le plaisir dans toutes les activités de la vie quotidienne. Celle-ci est caractérisée par de nombreux symptômes, tels que :
- l’incapacité à réagir aux stimulations extérieures
- la difficulté intense à ressentir des émotions
- une humeur dépressive très marquée
- un désinvestissement total et global
- le sentiment de culpabilité de ses propres ressentis
- le ressenti d’un profond désespoir
- de sérieux troubles alimentaires
Une personne souffrant de mélancolie peut ressentir une douleur morale si intense qu’elle dépasse n’importe quelle douleur physique qu’elle a pu ressentir auparavant. Toutes les sensations, les ressentis et les émotions sont soit exacerbés, soit lissés voire parfois inexistants.
Le mélancolique éprouve toujours un fort sentiment de culpabilité et s’accuse lui-même de chaque chose inconvenante qu’il rencontre. Les symptômes de la dépression sévère peuvent être physiques : parfois, on peut même aller jusqu’au mutisme.
Face à ce fort sentiment de culpabilité, une personne qui a des accès de mélancolie peut également chercher à se punir par des comportements d’automutilation. Cela résulte d’un comportement masochiste qui est directement lié au risque de suicide.
Des accès mélancoliques peuvent survenir si on souffre de dépression post-partum sévère. Après avoir donné naissance, on peut avoir l’impression d’être complètement désarmée, incapable de répondre aux besoins de l’enfant. On se sent indigne et irresponsable face au nouveau-né. À ce stade, le risque suicidaire doit être mesuré et il est important de différencier la dépression post-partum du baby blues.
En effet, il est extrêmement important de surveiller ces signes de la dépression sévère. La mélancolie est un signe d’un état dépressif avancé et à ce stade un accompagnement peut être intéressant. Dans certains cas, une hospitalisation en milieu spécialisé est fortement recommandée et bénéfique pour traiter la mélancolie dans les meilleures conditions possibles.
La prise d’antidépresseurs et la psychothérapie sont des solutions qui ont déjà fait leurs preuves pour traiter la mélancolie. En plus de la prise de médicaments, et de l'électroconvulsivothérapie (stimulation électrique du cerveau spécifique au traitement de la dépression sévère), les psychothérapies psychodynamiques et les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont un soutien primordial dans le traitement.
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Signe n°4 : vous souffrez de psychose et d’hallucinations
Il arrive que la dépression s’aggrave fortement, à un point que l’individu soit en totale perte de contact avec la vie réelle et souffre d’une psychose, accompagnée parfois d’hallucinations. Parfois aussi, le trouble psychotique est induit par la prise de substances comme l’alcool ou la drogue.
Un trouble psychotique affecte le fonctionnement du cerveau en interférant avec les pensées, les perceptions dans un environnement ou encore des croyances pourtant solidement ancrées. Une psychose peut être vécue de manière graduelle ou directe, mais dans tous les cas, on perd le sens de la réalité.
Pendant un épisode psychotique, vous pouvez être convaincu d’événements qui n’existent pas réellement : vous pouvez être persuadé que vous êtes épié, que l’on vous manipule, et vous faites difficilement la différence entre ce que vous percevez et la réalité.
La psychose est une expérience particulièrement bouleversante. Dans certains cas, elle peut être accompagnée d’hallucinations auditives et visuelles qui peuvent être très impressionnantes. Ces hallucinations peuvent avoir des connotations négatives : vous pouvez être persuadé d’entendre des remarques pour vous rabaisser, par exemple. Les épisodes psychotiques renforcent l’état dépressif.
Lorsque l’on souffre de dépression psychotique, on peut se retrouver soit dans l’agitation, soit, au contraire, rester complètement immobile et incapable de bouger. C’est un état anxiogène qui cause souvent un total repli sur soi et de lourds troubles du sommeil. Les personnes présentant un trouble psychotique ont beaucoup de difficultés à supporter le quotidien, et peuvent subir de nombreuses crises de panique.
Les épisodes de psychose pendant la dépression majeure sont loin d’être des symptômes rares. Selon une étude menée sur ce sujet, 19 % des dépressifs sévères rencontrent des manifestations psychotiques. Ces symptômes de la dépression sévère sont malheureusement souvent sous-évalués et sous-diagnostiqués, à cause de son évaluation compliquée par le corps médical.
On parle de dépression névrotique, ou dépression psychotique lorsque l’on perd ce contact à la réalité à cause des pensées modifiées et des hallucinations subies. Pour soigner une dépression sévère, des antipsychotiques sont souvent prescrits. La psychothérapie a, elle aussi, un rôle à jouer ici, et plus globalement dans le traitement de la dépression sévère.
Signe n°5 : vous éprouvez des pensées suicidaires
Le suicide reste le risque majeur de la dépression sévère. Presque 70 % des personnes qui décèdent par suicide souffraient d’une dépression nerveuse sévère. Il est important de mettre en avant que les personnes qui passent à l’acte n’ont pas comme objectif premier de mourir, mais souhaitent, avant tout, mettre un point final à leur souffrance qu’ils estiment insupportable. Le suicide est alors considéré comme le seul moyen pour sortir de cet engrenage.
Des pensées suicidaires peuvent émerger lorsque vous ressentez un profond désarroi et que vous ne trouvez pas d’issue positive à votre état. Vous remettez en question votre existence et vous vous sentez complètement immobilisé par la dépression.
Les pensées suicidaires sont le signe le plus criant d’une détresse complète. À ce stade, il faut rapidement se rapprocher de professionnels de santé et demander de l’aide à ses proches. Vous reconnaissez-vous dans certains de ces signes ?
- vous adoptez un comportement à risque et autodestructeur,
- vous consommez de plus en plus d’alcool ou de drogues,
- vous subissez des changements intenses d’humeur,
- vous regrettez parfois d’être né,
- vous vous sentez piégé face à votre situation,
- vous n’arrivez pas à imaginer un avenir,
- vous vous isolez de votre famille et de vos amis,
- vous avez des idées concrètes de suicide
Si vous reconnaissez votre situation dans un ou plusieurs de ces signes, il est impératif de prévenir vos proches et de demander de l’aide à votre entourage et/ou à un professionnel de la santé. Ces signes avant-coureurs du suicide sont d’autant plus présents lors d’une dépression résistante : lorsque votre état n’évolue pas, même après la prise suivie d’antidépresseurs et un accompagnement thérapeutique, il est probable que vous pensiez que l’ultime solution soit de ne plus être là.
Les périodes de crise suicidaire sont des périodes extrêmement critiques. Vous ressentez, au fond de vous, un sentiment profond d’avoir tout essayé, mais rien ne fonctionne et vous n’allez pas mieux. Vous vous sentez complètement impuissant et désarmé face à votre vie.
Sachez que même à ce stade de la dépression sévère, il est possible de s’en sortir pour retrouver une vie saine. Cela implique parfois de prendre un traitement spécifique, de se faire aider par un psychothérapeute ou d’une hospitalisation pour se remettre de ces fortes émotions. Toutefois, c’est la solution clé pour mettre au point ses ressentis et trouver une aide réellement efficace pour sortir de ce cycle infernal.
Bon à savoir
Un trouble sévère dépressif se vit différemment pour chaque personne qui le traverse. Les symptômes rencontrés sont plus ou moins sévères, mais ses répercussions sur la qualité de vie sont bien réelles. Parmi les signes les plus courants d’une dépression sévère, on retrouve :
- La difficulté à effectuer des actions du quotidien
- Une conduite imprudente et des addictions
- La rencontre d’épisodes mélancoliques
- Des périodes de psychose et d’hallucination
- Des pensées suicidaires
Si vous reconnaissez votre situation dans un ou plusieurs de ces signes, il est temps d’agir pour ne pas subir les malheureux risques de cette dépression.
Quels sont les principaux risques d’une dépression sévère ?
La dépression sévère est une pathologie aux multiples retentissements sur le quotidien. À court, moyen et long terme, elle est la source principale de nombreuses complications au niveau relationnel, professionnel, et sur la santé.
Lorsque l’on traverse un épisode dépressif, on se replie sur soi, on néglige sans le vouloir notre entourage et on a peur d’être rejeté. Puisque la dépression n’est pas forcément un trouble qui se voit physiquement, il est difficile pour les autres de comprendre réellement votre état de détresse mentale. Les relations avec vos proches et votre environnement de travail deviennent extrêmement compliquées à gérer.
C’est alors à ce moment que l’incompréhension prend place dans la relation. Le risque de vous éloigner de vos proches est accru, et la situation au travail peut prendre une tournure dramatique : votre baisse de performance et votre repli sur vous peuvent vous conduire à une coupure nette avec le monde du travail.
De plus, cela peut également avoir un impact dans votre vie de couple. Vous pouvez être amené à développer une forme de dépression amoureuse. Ce type de dépression est souvent observé chez les personnes qui vivent une relation toxique ou qui doivent faire face à un manipulateur dans leur couple.
La dépression sévère est aussi souvent porteuse d’autres pathologies. Pour certaines maladies, cette prédisposition est un réel facteur. En effet, la dépression conduit l’individu à négliger sa santé physique et son bien-être et à adopter une mauvaise hygiène de vie notamment en consommant de l’alcool ou de la drogue.
Ce manque de soin et d’attention fragilise sa santé globale et les maladies psychosomatiques, cardiovasculaires et infectieuses s’installent plus facilement.
Parmi les risques d’une dépression sévère, nous pouvons également évoquer les troubles sexuels. En effet, une personne dépressive peut avoir des difficultés à éprouver du désir sexuel ou avoir des problèmes érectiles, par exemple.
Enfin, dans les cas les plus extrêmes, le risque le plus redouté est le passage à l’acte suicidaire. Beaucoup de victimes de dépression sévère envisagent la mort comme la seule issue possible pour mettre fin aux souffrances. En outre, le risque de suicide est multiplié par 30 pendant un épisode dépressif.
Il faut cependant garder en tête qu’en cas de crise suicidaire, il est toujours possible d’appeler un centre d’écoute spécialisé ou de se rendre aux urgences les plus proches.
A retenir
La dépression sévère est un trouble qui perturbe tous les aspects de la vie : les activités professionnelles et sociales, les relations avec les autres et la relation avec soi-même.
La souffrance morale que vous ressentez est profonde puisque votre énergie est à plat, votre humeur est toujours morose et vous n’éprouvez plus aucun intérêt pour quelle activité que ce soit.
Il faut donc savoir reconnaître les principaux symptômes de la dépression sévère pour tirer la sonnette d’alarme et s’en sortir à l’aide de ses proches, de traitements médicaux, d’une hospitalisation ou parfois en consultant un psychologue spécialisé en dépression. La psychose, la mélancolie, les addictions et les idées noires sont les signes que votre état s’aggrave dangereusement et qu’il faut agir rapidement.