Suis-je asexuel ?
Le sexe ne vous intéresse pas, vous ne ressentez pas de désir sexuel, aucune attraction pour les relations physiques ? Et si vous étiez asexuel ?
Qu’est-ce que l’asexualité ?
L’asexualité correspond au fait de ne pas ressentir d'attraction sexuelle ou de désir pour une quelconque personne. Contrairement aux idées reçues, ce n'est absolument pas un trouble sexuel !
Terme relativement récent, il est encore confondu avec d’autres définitions. Ainsi, l’asexualité n’est pas un célibat voulu ou de l’abstinence qui découle d’un choix et d’une volonté de ne pas vouloir de relation sexuelle.
L’asexualité est une orientation sexuelle (donc on ne choisit pas d’être asexuel, communément appelé ace dans la communauté LGBTQIA+).
Dans l'asexualité, il existe un large spectre de représentations : certains ont des relations sexuelles, certains se masturbent et d’autres sont dégoûtés à l’idée d’avoir une relation sexuelle. Cependant, le point commun de tous les asexuels est qu’il n’ont pas d’attraction sexuelle envers une personne spécifique.
A l’époque, les travaux de recherche de Kinsey et son célèbre test de l’echelle de Kinsey avait permis de mettre en lumière le fait que les individus n’étaient pas forcément 100% hétéro ou 100% homo et qu’il y avait un large spectre de répresentation dans la sexualité. Bien que Kinsey n'ait pas étendu ses recherches à l’asexualité, c’est exactement pareil pour cette orientation sexuelle : il y a autant de façon de la vivre que de personnes qui le sont.
Bon à savoir
Il est parfaitement possible pour une personne asexuelle de ressentir des pulsions sexuelles et de recourir à la masturbation par exemple mais de ne pas éprouver d’attirance sexuelle, ni de désir pour une personne en particulier.
Pour bien comprendre ce qu’il se cache derrière l’asexualité, il est nécessaire de distinguer l’attraction sexuelle et la libido qui sont deux concepts différents :
- L’attraction sexuelle correspond au fait de se sentir attiré sexuellement par une personne spécifique.
- La libido est une énergie, c'est le désir d’avoir une activité sexuelle, des sensations corporelles et des pensées intrusives pour le sexe.
Les personnes asexuelles représenteraient jusqu’à 1% de la population mondiale.
Quels sont les mythes de cette orientation sexuelle ?
Découvrez les grands mythes et clichés autour de l’asexualité afin de découvrir si vous vous reconnaissez dans cette forme d’orientation sexuelle ou tout simplement pour mieux la comprendre et être en mesure de pouvoir en discuter en toute bienveillance avec l’un de vos proches.
- Les asexuels n’ont aucune sexualité
- Une personne devient asexuelle car elle n'a pas trouvé la bonne personne
- Les asexuels ont choisi de l’être
- L’asexualité est un trouble ou une maladie
- L’asexuel est une personne peu attractive
- Ce sont des personnes frustrées
- Les asexuels n’ont aucune attirance
- Les asexuels sont contre le sexe
- Les asexuels ne veulent pas fonder de famille
- L’asexualité résulte d’un viol ou d’un traumatisme
Mythe n°1 : Les asexuels n’ont aucune sexualité
Comme nous l’avons vu un peu plus haut, l’asexualité est une orientation sexuelle avec un large spectre de représentations. Si certaines personnes asexuelles ont effectivement un véritable dégoût pour le sexe ainsi que les parties génitales et n’éprouvent aucune envie à l’idée de s’adonner à la sexualité, ce n’est pas le cas pour tous les asexuels.
Pour expliquer cela, il faut comprendre la notion de libido.
Nous avons tous une énergie libidinale en nous, c'est-à-dire, une énergie sexuelle. Seulement pour certaines personnes cette énergie peut se transférer ailleurs, c’est le cas pour les individus qui font beaucoup de sport, et notamment ceux qui sont bigorexiques ou qui s’investissent énormément dans leur travail par exemple.
Ils mettent tant d’énergie dans une activité qu’il n’ont plus d’énergie pour la sexualité.
Être asexuel, c’est avoir aucun désir pour une personne en particulier, mais cela ne veut pas dire que les aces n’ont aucune pulsion sexuelle pour autant.
Certaines personnes asexuelles prennent plaisir à se masturber, peuvent jouir en réponse à une excitation purement physique mais ne seront absolument pas excitées par une personne. De même, elles peuvent très bien avoir des fantasmes sexuels en imaginant deux autres personnes faire l’amour ou être excitées en regardant du BDSM.
Certains asexuels ont également une vie sexuelle. S’ils ne sont pas dégoutés par le sexe, ils peuvent alors très bien avoir occasionnellement des relations sexuelles avec leur partenaire.
Car au-delà du plaisir personnel éprouvé par la sexualité, il y a aussi l’envie de faire plaisir à l’autre qui se joue dans l’amour. Si une personne ace est amoureuse de son partenaire, elle peut très bien faire l’amour avec, non pas par envie mais pour faire plaisir à l’autre donc.
Mythe n°2 : Une personne devient asexuelle car elle n'a pas trouvé la bonne personne
Autre mythe que les individus asexuels subissent de plein fouet : c'est la remarque que s’ils n’ont jamais éprouvé de désir pour quelqu’un, c’est tout simplement parce qu’ils n’ont pas encore trouvé la bonne personne, celle qui saura éveiller leur désir.
Face à cette remarque innocente mais pas sans conséquence, de nombreuses personnes aces peuvent se sentir bizarres. Elles ne comprennent pas pourquoi effectivement, elles n’y arrivent pas comme les autres.
De ce décalage massif peut survenir de nombreuses remises en question, de la honte et de la culpabilité, parfois même une certaine forme d’anxiété sociale. Alors elles essayent, elles se disent que peut-être en pratiquant, cela viendra. Certaines seront alors évidemment déçues, voire parfois traumatisées par ces expériences faites sans aucun désir ni envie.
D’autres encore, essayeront d’avoir des relations homosexuelles. Elles se diront par déduction que si elles ne sont pas attirées par des individus du sexe contraire, c’est peut-être parce qu’elles sont homosexuelles. Cela peut être le cas bien sûr, mais pas nécessairement.
Ce qui marque souvent dans l’asexualité, c’est ce sentiment de se sentir perdu pendant plusieurs années.
L’asexuel est souvent en grand questionnement avant de pouvoir réussir à mettre un mot sur son orientation. Une fois que la personne comprend qu’elle est asexuelle, elle réussit à être plus sereine avec son identité et plus apaisée au quotidien.
Être asexuel dans une société hypersexualisée peut être difficile à vivre, car c’est une orientation très peu représentée dans la société. La personne a du mal à se comprendre, à poser des mots sur ce qu’elle vit, sur ce qu’elle éprouve. Et en plus de cela, elle subit de plein front le jugement des autres qui la trouve anormale.
Bon à savoir
Dire à quelqu’un qu’il n’est pas asexuel simplement parce qu’il n’a pas encore trouvé la bonne personne, cela revient à renier ses sentiments et son orientation et cela peut être blessant pour la personne qui reçoit ces remarques à longueur de journée.
Mythe n°3 : Les asexuels ont choisi de l’être
Parce que l’asexualité est encore peu connue, on tend à la confondre avec le célibat ou l’abstinence, qui sont des notions pourtant bien différentes.
Le célibat est une volonté d’une personne de ne pas être en couple avec quelqu’un ou de ne pas vouloir s’engager avec quelqu’un pendant un temps. Si le célibat n’est pas subi, il ne dure généralement qu’un temps donné.
L’abstinence sexuelle est la volonté d’une personne de ne pas vouloir de relations sexuelles en raison de choix culturels, religieux, personnels...
Dans les deux cas, l’abstinence et le célibat découlent d’un choix. Or une personne asexuelle ne choisit pas de l’être. Elle n’a pas choisi de ne pas avoir d’attraction sexuelle, c’est juste qu’elle n’en a pas. Encore une fois, cette croyance peut être culpabilisante pour une personne asexuelle et peut l’amener à douter d’elle-même, à voir sa confiance, son estime et son amour d'elle-même se détériorer à force de se remettre en question.
Accepter son asexualité peut être très compliquée lorsqu'un individu évolue dans une société hypersexualisée et il lui faudra souvent plusieurs années avant de pouvoir mettre des mots sur son orientation sexuelle et être en mesure de comprendre que ce qu’il ressent est parfaitement légitime et normal.
Mythe n°4 : L’asexualité est un trouble ou une maladie
Cela paraît tellement inconcevable de ne pas éprouver d’attirance sexuelle que la plupart des personnes pensent à tort que l’asexualité est un trouble sexuel. Or pour qu’il y ait un trouble, il faut qu’il y ait une notion de souffrance psychique auprès du sujet qui en est atteint.
Or un asexuel ne souffre pas de son absence de désir sexuel. S’il souffre, c’est uniquement de ce que la société lui renvoie et du jugement des autres. L’asexualité ne doit pas être confondue avec l'anaphrodisie, un trouble sexuel pour lequel il y a une absence de désir qui provoque une détresse morale et de la souffrance psychique chez le sujet qui en souffre.
De même l’asexualité n’est pas une forme d’anorgasmie, trouble sexuel qui indique une incapacité à atteindre la jouissance et le plaisir sexuel.
À l’inverse, il serait également incorrect de penser que vous êtes automatiquement asexuel si vous n’éprouvez pas de désir sexuel. Car parfois, cette absence de désir s'explique effectivement par des troubles sexuels, notamment pour les femmes qui souffrent d’un vaginisme ou de l’endométriose et pour lesquelles l’absence de sexualité résulte de douleurs lors d’une relation sexuelle, douleurs qui ont nécessairement des conséquences sur le désir sexuel.
Car ce qui doit être retenu pour diagnostiquer un trouble sexuel, c’est avant tout la notion de souffrance qui découle de l’absence de sexualité. Si vous ne souffrez pas d’une absence de désir ou que vous n’avez pas d’attraction sexuelle et que cela ne vous met pas en détresse psychique, alors il est possible de parler d’asexualité.
Dans tous les cas, il est incorrect et même blessant de penser qu’une personne est asexuelle parce qu’elle n’a jamais éprouvé de désir sexuel. Une personne ace ne souffre pas de son absence d’attraction ou de désir et peut parfaitement prendre du plaisir sexuel en se masturbant par exemple et parvenir à la jouissance par ses propres moyens ou même avec quelqu’un d’autre si l’envie lui prend.
Mythe n°5: L’asexuel est une personne peu attractive
Un autre cliché qui a la vie dure dans l’asexualité est celui de penser qu’une personne est asexuelle parce qu’elle n’est pas assez attractive ou désirable sexuellement.
Ainsi selon la logique, la personne asexuelle serait une personne très timide, qui ne sait pas se mettre en valeur ou encore une personne très intelligente, un peu geek, ne sachant pas comment aborder les autres, ou encore une personne avec un look considéré comme très excentrique, un peu marginal, voire une personne en recherche de son identité.
Les asexuels ne sont pas des personnes qui subissent leur absence de sexualité parce qu’elles ne trouvent pas de partenaires en raison de leur physique.
De nombreux asexuels correspondent aux critères esthétiques qui plaisent au plus grand nombre, d’autres sont en couple, etc. Il est totalement réducteur et jugeant d’affirmer qu’un individu est sans sexualité parce qu’il ne correspondrait pas aux critères physiques attendus par la société.
Mythe n°6 : Ce sont des personnes frustrées
Non, les individus asexuels ne sont pas des incels, comprenez des célibataires qui subissent leur célibat parce que les femmes ou les hommes ne veulent pas d’eux et qui entretiennent une profonde haine envers les femmes ou les hommes, dont ils se croient repoussés et rejetés en raison de leur physique.
Les asexuels ne souffrent pas de leur orientation sexuelle et ne se sentent pas repoussés par les autres. Ils ne ressentent pas de frustration puisqu’ils ne ressentent pas le besoin d’avoir de relation sexuelles.
Si les asexuels souffrent, c’est plutôt du jugement que les autres peuvent porter sur eux ou de la difficulté à trouver une personne qui leur correspond et qui aura les mêmes attentes en matière de sexualité. De plus, les asexuels, s’ils ne sont pas aromantiques et qu’ils désirent être en couple, peuvent se montrer très ouverts d’esprit et envisager d’ouvrir leur couple ou d’être dans une relation polyamoureuse. Tout est ici, une question de communication au sein de la relation, permettant d'ouvrir la discussion sur des solutions permettant au partenaire de combler ses besoins sexuels.
Les asexuels sont parfaitement conscients que leur partenaire puisse éprouver du désir sexuel et qu’ils ne pourront pas nécessairement répondre à ce besoin pour leur partenaire.
Ils sont donc totalement capables de comprendre et d’entendre ce besoin et ainsi d’ouvrir la relation afin que le partenaire puisse combler ses besoins sexuels avec quelqu’un d’autre. Rien qui puisse ressembler à de la frustration donc.
Mythe n°7 : Les asexuels n’ont aucune attirance
Si la plupart des personnes asexuelles n’éprouvent pas d’attirance sexuelle envers une personne, cela ne veut pas dire qu’ils n’éprouvent aucune attirance. L’attirance ne se réduit pas qu’au sexe.
Il existe, en effet, plusieurs types d’attirance. Certains peuvent développer une attirance romantique pour quelqu’un, éprouver des sentiments amoureux et vouloir être en couple avec cette personne.
Il existe d’ailleurs un large panel pour parler de cette attirance romantique :
- Hétéromantique : pour désigner une personne attirée sentimentalement par une personne du sexe opposé.
- Homorantique : pour une personne éprouvant des sentiments amoureux pour une personne du même sexe que le sien.
- Biromantique : pour une personne attirée amoureusement aussi bien par les hommes que par les femmes.
- Panromantique : pour parler d’une personne attirée de façon romantique par des personnes sans distinction d’identité de genre.
- Aromantique : pour définir une personne qui n’éprouve aucune attirance sentimentale envers quelqu’un.
D’autres peuvent aussi développer une attirance physique, c'est-à-dire pouvoir trouver une personne très belle sans éprouver d’attirance sexuelle pour autant. On retrouve également l’attirance platonique qui correspond au fait de se sentir attiré par quelqu’un de façon amicale.
Enfin, l’attirance émotionnelle correspond au fait d’être attiré par une connexion émotionnelle avec quelqu’un.
Il est d’ailleurs à noter que certaines personnes se considèrent comme demi-sexuelles, c’est-à-dire, qu’elles peuvent éprouver de l’attirance sexuelle pour quelqu’un après avoir formé un lien émotionnel très fort avec une personne.
Ainsi comme vous pouvez le voir il existe une large palette d’attirance et il serait incorrect d’affirmer que l’asexualité se réduit au fait de n’avoir aucune attirance ou d’être dans une forme d’aromantisme.
Suis-je asexuel ?
Le sexe ne vous intéresse pas, vous ne ressentez pas de désir sexuel, aucune attraction pour les relations physiques ? Et si vous étiez asexuel ?
Mythe n°8 : Les asexuels sont contre le sexe
Il faut éviter de faire des raccourcis. Ce n’est pas parce qu’une personne n’aime pas un sport, qu’elle est contre les gens qui font du sport. Et bien, c’est exactement pareil pour les asexuels. Ce n'est pas parce que certains individus ace sont dégoûtés par la sexualité qu’ils en font une généralité pour les autres et qu’ils ne veulent pas en entendre parler.
Évidemment, ils seront moins enclins à en parler de façon naturelle et spontanée, puisque le sujet ne les intéresse pas nécessairement mais ils peuvent très bien discuter avec leurs proches, se montrer curieux et être à l’écoute des autres.
Les asexuels n’ont rien contre la sexualité, c’est juste qu’ils ne ressentent pas le besoin d’être sexuellement actif. Il est essentiel de rester ouvert d'esprit et d’accepter que chacun puisse vivre sa sexualité de manière différente sans que cela soit une menace pour les autres. Ce qui touche à l’intime d’un individu, n’impacte pas la sexualité de l’autre et vice-versa.
Mythe n°9 : les asexuels ne veulent pas fonder de famille
Ce n’est pas parce que les personnes ne pratiquent pas une activité sexuelle qu’elles n’ont pas un désir de fonder une famille comme les autres.
Aussi, les aces ne sont pas condamnés à être célibataires. Ils peuvent très bien être en couple et avoir des relations sexuelles dans le but d’avoir des enfants.
Ce serait comme dire d’une femme qui n’est pas en mesure d’avoir un enfant pour des raisons de santé, qu’elle ne voudrait pas d’enfant. Ce n’est pas de sa faute, elle n’a pas choisi d’être infertile.
Et bien c’est la même chose pour les personnes asexuelles, ce n’est pas parce qu’elles ne sont intéressées par les relations sexuelles, qu'elles ne veulent pas avoir d’enfants. De nombreux asexuels éprouvent l’envie de se lancer dans la parentalité, décident de fonder une famille et sont très heureux de pouvoir élever leurs enfants. L’absence de sexualité n’est pas un frein à l’accès à la parentalité.
Mythe n°10 : L’asexualité résulte d’un viol ou d’un traumatisme
L’asexualité n’est pas une réponse à un traumatisme incluant des abus, tels que le viol par exemple, ou bien l'expérience passée de violences avec un partenaire.
Bien que ces traumatismes, puissent bien évidemment avoir de terribles répercussions sur la sexualité d’une personne, parfois même sans en avoir conscience (en cas d'amnésie traumatique par exemple), il toutefois impossible de réduire cette orientation sexuelle à une cause.
Certaines personnes ont été victimes de viol et continuent d’avoir des relations sexuelles pour autant. Évidemment il est possible que certains individus asexuels aient subi un traumatisme ou un viol mais comme c’est le cas dans toutes les représentations de population.
Dire qu’être asexuel est la résultante d’un traumatisme, c’est renier l’orientation sexuelle de la personne et vouloir chercher la cause d’une attirance, plutôt que d’accepter qu’il puisse y avoir plusieurs représentations dans la sexualité et qu’elles sont toutes légitimes.
Il est parfaitement possible de ne pas avoir d’attirance sexuelle et d’être heureux, ce n’est pas parce qu’un comportement semble hors-norme, qu’il est nécessairement la résultante d’une expérience traumatisante.
A retenir
L’asexualité est un concept encore incompris par la plupart des personnes.
Vivre son asexualité peut être très difficile au quotidien.
Vous pouvez vous sentir en décalage massif avec les autres et être victime de discrimination.
Il existe des associations (cliquez ici pour en savoir plus), vous permettant de rencontrer d’autres asexuelles afin de pouvoir échanger sur vos ressentis et expériences.
Il est également possible que vous expérimentiez une forme de sexualité grise (entre l’asexualité et la sexualité), qui est une autre représentation de l’ensemble de la communauté asexuelle.
Il est essentiel que vous parliez de votre asexualité avec des personnes bienveillantes, ouvertes d’esprit et qui ne seront pas dans le jugement car votre asexualité est parfaitement légitime et normale. Si vous pensez être asexuel et que vous ressentez le besoin d’en parler avec un professionnel de santé et de démarrer une psychothérapie pour mieux vous accepter et comprendre ce que vous ressentez, nous préférons vous prévenir qu’il est vraiment essentiel d’être suivi par un psychologue ouvert qui connaît bien les identités de genre et les orientations sexuelles.
Cela, afin que vous ne soyez pas face à un professionnel qui tentera de vous diagnostiquer un potentiel trouble sexuel qui n’a pas lieu d’être. Si vous ne souffrez pas de cette absence d’attirance sexuelle, il ne faut pas vous remettre en question et chercher des solutions à ce qui n’a pas lieu d’être traité. C’est simplement qui vous êtes et c’est totalement normal.