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Personnalité borderline : causes symptômes et solutions

Difficultés émotionnelles, instabilité affective, impulsivité... Les caractéristiques de la personnalité borderline sont nombreuses. Elles sont une source de souffrance pour la personne qui en est atteinte ainsi que pour ses proches, avec qui les relations instables sont courantes. Quelles sont les causes de cette maladie ? Comment la diagnostiquer et quelles sont les solutions existantes pour mieux vivre le TPB ? Autant de questions auxquelles il est important de répondre pour mieux comprendre ce qu'est la personnalité borderline et la prendre correctement en charge.

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Rédaction par La Clinique E-Santé

13 min

Publié le April 26, 2023 (modifié le August 1, 2023)

Personnalité borerline : causes, symptômes et solutions

Ai-je une personnalité borderline ?

Vous pensez être atteint d'un trouble de personnalité borderline ? Ce test vous apportera les premières réponses à vos questions.

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Qu'est-ce que la personnalité borderline ? Définition

Le concept de personnalité borderline renvoie à des notions psychopathologiques complexes. En psychiatrie, on parle de trouble de la personnalité borderline (TPB) pour désigner une construction psychique particulière, caractérisée par différents traits de personnalité bien identifiés qui nuisent à la bonne adaptation sociale et à l'équilibre personnel de la personne qui en est porteuse.
Etudiée d'abord dans le champ de la psychanalyse, le TPB a été identifiée comme une pathologie dite limite, c'est à dire intermédiaire entre la névrose et la psychose : c'est en ce sens qu'on parle aussi couramment d'état-limite pour désigner ce type de fonctionnement psychique.
A la différence des personnes structurées sur le mode psychotique, ces personnalités auraient développé les bases de sécurité psychique, leur permettant d'avoir un rapport au réel préservé, sans pour autant bénéficier des moyens de se protéger contre les fortes angoisses qui les traversent grâce aux mécanismes de défenses névrotiques plus élaborés.
Bergeret explique cette position d' « entre-deux » par un traumatisme précoce vécu dans l'enfance qui aurait désorganisé la personnalité et rendu difficile un développement psychique optimal, c'est à dire dans le registre névrotique, en lien avec une blessure narcissique fondamentale.
Si l'existence de structures psychiques stables (psychose ou névrose) peut légitimement être contestée, cette théorie a le mérite de décrire avec exhaustivité la diversité des modes de fonctionnement individuels, et d'identifier des types d'angoisse et des mécanismes de défense différents en fonction de notre organisation psychique.
Ainsi, on peut observer que l'angoisse qui habite les personnes identifiées comme état-limites est une angoisse de perte d'objet, assimilable à une blessure d'abandon qui vient se réactiver dans les relations, notamment les plus intimes.
Les personnes états-limites auront recours à des mécanismes de défense qui mettent en jeu le rapport à soi-même et aux autres sur le mode du clivage : il leur est difficile de considérer l'autre comme un tout complexe (à la fois « bon » et « mauvais ») et auront tendance à l'idéaliser ou à le mépriser en fonction de leur système de valeurs personnel.
De la même manière, les parts de soi considérées comme mauvaises, faibles, fragiles notamment sont rejetées, souvent évacuées via le déni, et projetées sur les autres, à l'extérieur de soi. La souffrance principale des personnes borderline est le vécu dépressif lié à un fort sentiment d'abandon, de manque, de vide.

Bon à savoir

Selon la perspective développée par Bergeret, l'organisation du trouble de la personnalité limite regroupe différents types de personnalité.
En effet, ce type de construction intermédiaire est censé pouvoir évoluer vers des aménagements stables et se cristalliser selon des modes de fonctionnement tendanciellement psychotiques ou névrotiques, mais aussi du côté de la psychopathie et de la perversion, en fonction des caractéristiques personnelles et des expériences.
Pour cette raison, l'état-limite décrit par la psychanalyse renvoie potentiellement à différents troubles de la personnalité décrits par la psychiatrie : personnalité borderline, personnalité antisociale et personnalité narcissique principalement.

Quels sont les symptômes du trouble borderline ?

Si l'on se concentre plus spécifiquement sur le trouble de la personnalité limite identifié par le manuel de référence pour le diagnostic des troubles psychiatriques (DSM 5), on retrouve :

  • Le mode relationnel anaclitique : le besoin d'étayage renvoyant au fait de ne pouvoir se sentir exister sans l'autre
  • L’agressivité au sens large
  • Le trouble de l’identité : instabilité de l'image de soi
  • Une tendance dépressive liée au sentiment d'abandon (Grinker, 1968)

Ainsi, le DSM établit neuf critères permettant de diagnostiquer un trouble de la personnalité borderline :

  • L'instabilité de l'humeur
  • Un sentiment récurrent de rage
  • Une répétition d'idées et/ou de comportements suicidaires
  • Une impulsivité marquée
  • Un sentiment chronique de vide
  • Une peur de l'abandon
  • L'instabilité des relations
  • L'instabilité de l'image de soi
  • La possibilité d'épisodes ponctuels de dissociation

Symptôme n°1 : L'instabilité de l'humeur

Le premier symptôme du trouble borderline que nous pouvons décrire concerne l'instabilité de l'humeur. La personne borderline possède une grande réactivité aux stimulations de l'environnement qu'elle côtoie. Cette réactivité peut la conduire à des crises émotionnelles intenses.
Ces crises peuvent durer de quelques heures à quelques jours en fonction de l'intensité. Il peut s'agir, par exemple, d'attaque de panique ou encore de douleur morale ressentie de façon intense.

Symptôme n°2 : Un sentiment récurrent de rage

Ensuite, une personne avec un trouble limitant peut avoir des difficultés à contrôler ses émotions et notamment ses excès de colère.
En fonction de la situation qu'elle vit, la personne borderline peut éprouver un sentiment de colère intense provoquant une forme d'impulsivité de la personne. Par exemple, cet excès de colère peut conduire la personne atteinte de ce trouble à être violent.

Symptôme n°3 : Une répétition d'idées et/ou de comportements suicidaires

Le troisième symptôme de ce trouble concerne les comportements suicidaires. Il peut s'agir d'idées suicidaires ou de comportements suicidaires en fonction de la personne et de la situation qu'elle vit. Les personnes atteintes de ce trouble peuvent parfois arriver à s'automutiler.

Symptôme n°4 : Une impulsivité marquée

L'autre symptôme qui permet de reconnaître un trouble borderline est l'impulsivité de la personne dans les comportements. La personne borderline peut avoir un comportement dangereux pour elle que l'on appelle les comportements autodestructeurs.
Par exemple, les comportements peuvent être marqués par des consommations de drogue, une alcoolisation massive, se mettre en danger sur le plan sexuel, conduire dangereusement, être victime de crise de boulimie ou encore dépenser excessivement son argent.

Symptôme n°5 : Un sentiment chronique de vide

Le cinquième symptôme pour identifier un comportement borderline est le sentiment chronique de vide. Cette sensation de vide est une perturbation émotionnelle, souvent fréquente chez les personnes avec un trouble borderline. Elles ont l'impression d'être vide et sont propice à l'ennui qu'elles tentent, tant bien que mal, à combler.

Symptôme n°6 : Une peur de l'abandon

La peur de l'abandon est un symptôme que l'on retrouve régulièrement chez les personnes souffrants de trouble borderline. La maladie du TPB accentue la sensibilité de leur peur d'une séparation pour les personnes souffrants de cette maladie. Par exemple, dans un couple, cette peur d'être abandonné peut provoquer une dépendance affective envers son partenaire.
La peur d'un rejet relationnel, professionnel ou amoureux est donc une peur intense ressentie par ces personnes. La peur de l'abandon peut être associée à une fuite des situations que la personne considère comme dangereuse affectivement. On parle, dans ce cas, de comportements évitant.

Symptôme n°7 : L'instabilité des relations

Être borderline signifie également avoir une instabilité à propos de ses relations. Cette instabilité s'explique par une alternance entre l'idéalisation et de la dévalorisation de l'autre. Vous pouvez d'un coup adorer une personne, et un autre jour la détester.
Vos relations sont donc instables et cela vous affecte ainsi que vos proches. Par exemple, du jour au lendemain, vous pouvez ne plus vouloir voir une personne sans explication. Dans votre quotidien, cela peut être un frein tant d'un point de vue professionnel que personnel.

Symptôme n°8 : L'instabilité de l'image de soi

Si votre image de vous-même a tendance à changer souvent, alors cela signifie peut-être que vous êtes touché par le trouble du comportement borderline.
Vous fonctionnez par cycle avec parfois de l'amour pour vous-même et parfois une dévalorisation de votre personne. Votre perception de vous est fluctuante et changeante et vous avez une instabilité au niveau de vos valeurs, de vos projets, mais aussi de vos fréquentations personnelles.

Symptôme n°9 : La possibilité d'épisodes ponctuels de dissociation

Le dernier signes et symptômes que nous évoquerons dans cet article pour vous permettre de savoir si vous avez une personnalité borderline ou non concerne les symptômes dissociatifs.
Vous avez des épisodes de persécution avec un sentiment d'être détaché de vous et dépersonnalisé, avec une perte de sens du réel, qui peuvent survenir en situation de stress notamment après avoir vécu un traumatisme.
Nous sommes donc face à un trouble qui touche aux dimensions cognitives, affectives et relationnelles de l'expérience quotidienne et qui peut constituer un véritable handicap pour le maintien d'une insertion sociale satisfaisante dans la vie personnelle comme au niveau professionnel.
Plusieurs guides d'entretien structurés ou semi-structurés ont été élaborés pour aider à la réalisation du diagnostic, qui est en général posé au début de l'âge adulte.
Cependant, certains symptômes repérés pendant l'adolescence, tels que les troubles de l'image corporelle, la recherche de relations exclusives, une grande sensibilité au rejet et des actes d'automutilation, sont de bons prédicteurs du risque de développer un trouble de la personnalité limite et rendent possible une prise en charge précoce dans une perspective préventive.
Ce diagnostic est fondamental dans la mesure où il permet une prise en charge adaptée et une meilleure compréhension des modes de fonctionnement personnels. Il permet également d'informer l'entourage sur les caractéristiques du trouble de la personnalité limite et de les soutenir dans l'accompagnement de leur proche, souvent éprouvant émotionnellement et source d'une grande incompréhension.

Bon à savoir

Si les personnes atteintes du trouble de la personnalité borderline représentent environ 2% de la population mondiale selon l'OMS, elles sont surreprésentées parmi les populations hospitalisées en psychiatrie (près de 10%) : en effet, à la différence d'autres troubles de la personnalité (antisociale, narcissique, et schizoïde notamment), le trouble de la personnalité borderline est source d'une souffrance importante pouvant conduire à des demandes d'aide, ainsi qu'à des hospitalisations liées au terrain suicidaire et aux éventuels passages à l'acte.
Le trouble de la personnalité borderline touche davantage les femmes qui constituent les 3 quarts des patients diagnostiqués.

Pourquoi devient-on borderline ? Les causes du TPB

Voici les deux causes principales du développement d'une personnalité borderline.

  1. Trauma et micro-traumatismes
  2. Troubles de l'attachement

Cause n°1 : Trauma et micro-traumatismes

Les études cliniques ont montré qu'un traumatisme précoce, qu'il s'agisse d'abus sexuel, de maltraitance et/ou d'expérience de séparation vécue avec les parents ou une figure affective majeure, est fréquemment retrouvé dans l'enfance des personnes souffrant du trouble de la personnalité limite, bien que ce ne soit pas absolument systématique. Plus largement, la peur de l'abandon liée à des expériences vécues comme traumatisantes est régulièrement présente.
Des micro-traumatismes au cours de la vie, la plupart du temps liés à des expériences relationnelles douloureuses, peuvent également être à la source du développement d'un trouble de type borderline caractérisé par un mode de fonctionnement dit « supérieur », au sens où les causes ne renvoient pas à un événement désorganisateur précoce, mais à des perturbations émotionnelles qui ne déterminent pas les fondements de la construction psychique.
Ainsi, on a également pu déterminer qu'un environnement qui n'offre pas de soutien et d'accompagnement au vécu et à l'expression émotionnelle de l'enfant, contribue au développement du trouble de la personnalité borderline (TPB).
Si les émotions de l'enfant ne sont pas confirmées ou validées mais, au contraire, ignorées, considérées comme déplacées, exagérées ou encore, méprisées, ce dernier se trouve confronté à une absence d'étayage affectif. Or celui-ci est fondamental car il permet l'apprentissage de la régulation émotionnelle et la construction d'un narcissisme solide, en appui sur la reconnaissance de la valeur et de la légitimité de la vie intime de l'enfant.

Cause n°2 : Troubles de l'attachement

Si l'on s'appuie sur la théorie de l'attachement pour comprendre le développement du trouble borderline, on observe que les patients qui en souffrent ont développé un style d'attachement insécure caractérisé par la désorganisation, c'est à dire qu'il ont eu tendance à répondre aux expériences de séparation de manière imprévisible, soit par l'indifférence au retour du parent (ce qui signe un détachement défensif caractéristique d'un attachement évitant), soit par des réactions intenses, voire explosives.
Ainsi, on peut observer chez les personnes borderline adultes, une tendance à se « coller » affectivement à l'autre pour se rassurer, créant une proximité psychique qui elle-même déclenche l'angoisse. C'est tout le paradoxe du fonctionnement borderline qui s'exprime ici à travers la recherche affective intense et le rejet simultané d'une situation de fusion et de dépendance qui est redoutée. Causes et conséquences du trouble : les perturbations relationnelles et la régulation émotionnelle sont au cœur de la problématique borderline.
A lire aussi : 16 impacts des styles d'attachement sur le développement de l'enfant

Ai-je une personnalité borderline ?

Vous pensez être atteint d'un trouble de personnalité borderline ? Ce test vous apportera les premières réponses à vos questions.

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Comment traiter le trouble limite ?


Voici quatre clés pour soigner et mieux vivre avec le trouble de la personnalité borderline.

  1. Investir la psychothérapie
  2. Repérer les signes
  3. Apprendre à s'auto-apaiser
  4. Conseils à l'entourage de la personne borderline

Clé n°1 : Investir la psychothérapie

Certaines psychothérapies encore assez peu pratiquées en France, comme la thérapie comportementale dialectique (TCD) ou la thérapie focalisée sur le transfert (TFT), sont considérées comme particulièrement adaptées à la prise en charge du trouble de la personnalité borderline.
En revanche, il n'y a pas une méthode thérapeutique qui soit foncièrement plus efficace qu'une autre et que l'on puisse inconditionnellement conseiller dans ce contexte.
Si vous vous inscrivez actuellement dans le cadre d'un parcours de soin, de manière autonome ou suite à une hospitalisation, il peut être utile de vous adresser à un professionnel qui possède une connaissance et une expérience particulière du trouble borderline et qui pourra vous guider, mais aussi de profiter des nombreuses ressources et conseils d'orientation fournis par les associations spécialisées comme AFORPEL, AAPEL.
Il s'agira de trouver le thérapeute et le type de prise en charge qui vous conviennent le mieux, qui vous permettront de vous ouvrir et qui vous soutiendront dans votre élan vers un mieux-être, en phase avec vos besoins et votre sensibilité auxquels le parcours thérapeutique doit être adapté.
En complément de cette démarche thérapeutique et selon les recommandations d'un médecin spécialisé, un traitement médicamenteux adapté peut être utilisé pour réduire les manifestations symptomatiques les plus envahissantes et aider à apaiser l'anxiété, le vécu dépressif ou l'instabilité de l'humeur.

Clé n°2 : Repérer les signes

Parallèlement à ces démarches orientées vers un accompagnement externe, il est possible de développer pour et par soi-même des outils et des réflexes individuels permettant de limiter l'impact et/ou la violence de certains symptômes.
Par exemple, il peut être utile d'apprendre à repérer les signes annonciateurs d'une période de crise du TPB en surveillant la qualité de son sommeil, la régularité se ses rythmes biologiques, la fluctuation de son humeur, les manifestations d'agressivité éventuelles etc.
Même si le seul repérage des signes n'est pas nécessairement suffisant pour réduire significativement l'état de crise, le fait d'apprendre à mieux vous connaître, notamment en observant vos réactions émotionnelles récurrentes, permet de reprendre un certain contrôle sur une situation de souffrance face à laquelle vous pouvez être habituellement démuni, de prendre davantage conscience de vos processus internes et de réduire au moins la tension liée à l'imprévisibilité de nos propres réactions.

Clé n°3 : Apprendre à s'auto-apaiser

Si vous êtes confronté à des pulsions autodestructrices qui s'imposent comme un moyen de vous sentir vivant face au vide ou au contraire, de vous apaiser lorsque vous êtes en situation de tension psychique extrême, vous pouvez également essayer de stimuler fortement vos sens (par le goût, le son, des huiles essentielles pour l'odorat, des stimulations corporelles sur la base du chaud et du froid ...), afin de retrouver l'intensité recherchée au niveau perceptif, sans pour autant vous mettre en danger par l'auto-mutilation ou des comportements à risque.
L'une des clés pour retrouver progressivement un meilleur équilibre émotionnel, en complément d'un accompagnement externe également nécessaire, est la conscience de soi qui permet la prévention, en vue d'une meilleure maîtrise de certaines des manifestations du trouble.

Clé n°4 : Conseils à l'entourage de la personne borderline

Nous terminerons par un petit mot aux proches de la personne borderline qui se sentent souvent impuissants et démunis, en plus d'être pris dans la dynamique de montagnes russes que la personne atteinte du trouble leur fait vivre. De nombreux conseils peuvent être donnés qui sont utiles pour s'adapter au mieux au trouble tout en aidant le proche qui en souffre, à vivre les situations relationnelles le moins mal possible.
Vous trouverez de nombreuses ressources de cet ordre au sein des associations spécialisées dans la formation et l'entraide autour du trouble borderline. Cependant, il est également fondamental d'apprendre à se protéger émotionnellement de dynamiques fusionnelles et psychiquement dangereuses dans lesquelles votre proche, considéré comme une personne toxique pour vous, vous entraîne malgré lui :  « collage » et rejet, idéalisation et dévalorisation, exaltation et dépression.
Vous devez garder en tête que vous n'êtes pas responsable de la réalité du trouble et que vous n'avez pas de pouvoir sur celui-ci. Il n'est jamais trop tard pour rectifier votre positionnement en instaurant et en maintenant une juste distance psychologique et émotionnelle entre votre proche et vous, de manière à vous préserver d'une spirale de violence relationnelle et à donner le moins de prise possible aux débordements affectifs par lequel votre proche vous sollicite.
Le fait de ne pas alimenter le trouble de la personnalité borderline (TPB) par un fonctionnement en miroir, ne peut qu'aider votre proche à se stabiliser via l'expérience de limites claires entre lui et les autres, notamment les plus intimes.

À retenir

Vous connaissez désormais les causes et les symptômes de la personnalité borderline.
Le TPB peut donc provenir d’un traumatisme ou d’un trouble de l’attachement.
Avec les 9 symptômes de la maladie du TPB, vous pouvez plus facilement être à même de reconnaître un comportement borderline :

  1. Instabilité de l’humeur
  2. Sentiment récurrent de rage
  3. Répétition d’idées et/ou de comportements suicidaires
  4. Impulsivité marquée
  5. Sentiment chronique de vide
  6. Peur de l’abandon
  7. Instabilité des relations
  8. Instabilité de l’image de soi
  9. Possibilité d’épisodes ponctuels de dissociation

Des solutions s'offrent à vous pour traiter la personnalité borderline. N'hésitez pas à vous tourner vers un professionnel et/ou une association si vous avez besoin de soutien ou de conseils : de nombreuses connaissances théoriques et empiriques sont disponibles pour vous guider au mieux dans la gestion de la maladie.

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Photo de Christèle Albaret

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