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Syndrome d’Asperger : 8 signes pour le reconnaître

Sensation de décalage, particularités de langage, système émotif atypique, imaginaire sans limites… Quels sont les signes du syndrome d’Asperger ?
Dans cet article, découvrez les caractéristiques de ce trouble et ses signes cliniques, mais aussi les défis auxquels les personnes concernées sont confrontées au quotidien.

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Rédaction par Eva

Rédactrice web

13 min

Publié le September 15, 2023 (modifié le November 13, 2023)

Syndrome d’Asperger : définition, signes, prise en charge

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Qu’est-ce que le syndrome d’Asperger ?

Le syndrome d’Asperger est une condition neuro-développementale, située à l’extrême du spectre du continuum autistique.
Décrit pour la première fois par le psychiatre Hans Asperger en 1944 (qui a commencé par établir des hypothèses de troubles de la personnalité), le syndrome a été ensuite approfondi et clairement défini par la psychiatre Lorna Wing.
Cette forme d'autisme, sans déficience intellectuelle, est principalement caractérisée par : Des difficultés dans les interactions sociales Des intérêts restreints et spécifiques Une hypo ou hypersensibilité sensorielle

Ces signes peuvent évoluer au fil du temps, tant dans leur nature que dans leur intensité.
En général, le syndrome d’Asperger est décelable dès la petite enfance, mais il peut devenir évident bien plus tard, notamment pendant la période de l’adolescence, là où les échanges deviennent plus complexes et les attentes sociales plus élevées.
Le trouble est plus fréquemment diagnostiqué chez les garçons que chez les filles, pour cause : les filles useraient davantage de mécanismes d’imitation et de camouflage par peur de se montrer différentes.
La diagnostic, lui, s’établit généralement à l’aide de signaux remarqués par les parents, professeurs, ou parfois par l’enfant lui-même qui en parle. La présence, ou la suspicion d’un autre trouble (TDAH, trouble du langage, trouble moteur, trouble alimentaire aide parfois à mettre le professionnel de santé sur la piste de l’autisme.
Par rapport aux autres formes de l’autisme, le syndrome d’Asperger tarde à être diagnostiqué. Ces autres formes présentent des signes facilement identifiables comme, par exemple, une grande difficulté à la communication dans l’autisme infantile ou encore une perte des compétences sociales (déjà acquises) dans le trouble désintégratif de l’enfance.
Ce syndrome est le plus difficile à repérer car il ne provoque pas de retards du développement mental visibles par les autres. En revanche, un retard de diagnostic peut avoir des répercussions notables sur l’individu :

Il est donc important de savoir reconnaître les signes caractéristiques pour diagnostiquer le syndrome d’Asperger rapidement, afin d’assurer une prise en charge adaptée.

Le saviez-vous ?

L'appellation syndrome d’Asperger est de moins en moins utilisée par les professionnels, dû à l’évolution du Manuel diagnostique et Statistique des troubles mentaux (DSM-5).
En effet, depuis 2013, la classification du trouble de l’autisme a changé ! Auparavant, on distinguait plusieurs sous-types de troubles envahissants du développement dont : Le trouble autistique Le trouble désintégratif de l’enfance Le syndrome d’Asperger Le trouble envahissant du développement non spécifié Le syndrome de Rett

Aujourd’hui, les 4 premiers sous-types sont regroupés dans un spectre plus large : le trouble du spectre autistique (TSA). À celui-ci s'ajoutent deux autres formes distinctes : le syndrome de Rett et le trouble de la communication sociale (pragmatique).

Évolution du trouble du spectre autistique

Évolution du trouble du spectre autistique

Les signes pour reconnaître le syndrome d’Asperger

Le portrait d’un autiste Asperger peut varier d’un individu à l’autre. Certains peuvent rapporter des signes que d’autres ne vivent pas, ou avec une intensité complètement différente. Une personne autiste va remarquer une apparition ou un changement d’intensité de certains de ses signes tout au long de sa vie.
On observe cependant 8 signes de l’Asperger assez communs :

  1. Des difficultés sociales
  2. Des intérêts restreints
  3. Le besoin d’une routine
  4. Des particularités de langage
  5. Une incompréhension du non-verbal
  6. Un système émotif atypique
  7. Des difficultés motrices
  8. Une hypersensibilité ou hyposensibilité

Signe n°1 : des difficultés sociales

Les difficultés sociales et émotionnelles sont les premiers marqueurs du trouble. Un autiste Asperger aura tendance à entretenir peu de relations, par indifférence au contact avec l’autre mais aussi à cause d’une réelle difficulté à interagir et initier le contact.
Cette difficulté est liée au manque de compréhension des codes sociaux : il ne comprend pas ou ne voit pas l’intérêt de certaines normes sociales, ne parvient pas à interpréter certaines règles tacites de conduite ou à décoder des sous-entendus, ce qui rend difficile les échanges avec les autres.
Son aptitude limitée à dialoguer avec autrui est également due au manque de réciprocité sociale. Son traitement interne des émotions est différent, il arrive alors qu’il manque d’empathie envers son interlocuteur, ou ne sache pas y répondre émotionnellement. La personne en face peut alors s’imaginer du mépris ou de l’indifférence de sa part.

Signe n°2 : des intérêts restreints

Les chiffres, une figure historique, un animal, le fonctionnement du système solaire… L’autiste Asperger a tendance à avoir des intérêts spécifiques et obsessionnels qui l’animent.
Cet intérêt puissant pour un domaine particulier est dû à plusieurs facteurs. La stabilité en est le moteur : un individu atteint par de l’autisme Asperger recherche la sécurité, la stabilité et la prévisibilité dans son environnement. Se concentrer et mettre son énergie dans un domaine spécifique lui permet de trouver une certaine sécurité et de développer un sentiment de maîtrise.
Cette passion et la fascination à propos d’un sujet bien précis poussent l’individu à accumuler des connaissances et faire de nombreuses expériences. Le caractère restreint de cet intérêt l’aide à réguler son stress et à garder un équilibre. Certains deviennent d’ailleurs de véritables experts dans leur domaine !

Signe n°3 : le besoin d’une routine

Les routines et comportements répétitifs sont essentiels à l’équilibre d’une personne atteinte de l’autisme. Ces dernières répondent à un fort besoin de prévisibilité et de sécurité : en général, une personne autiste développe une forte intolérance au changement. Créer et respecter des routines chaque jour lui permet de garder un certain contrôle sur son environnement.
Les routines suivent des schémas assez stéréotypés et peu flexibles : suivre exactement le même chemin pour se rendre à un endroit, faire des choses à heures fixes, suivre un alignement précis dans le rangement de certains objets, sélectionner ses aliments, etc.
Cette adhésion inflexible à des routines révèle une certaine rigidité mentale. Tout changement est perçu comme dangereux, et peut être source d’anxiété et de déséquilibre. Ces rituels affectent chaque aspect de sa vie, et poussent la personne autiste à l’isolement : le besoin de suivre des règles strictes empêche une certaine fluidité sociale.

Signe n°4 : des particularités de langage

Dans la forme Asperger de l’autisme, on remarque une utilisation atypique du langage.
Premièrement, l’intonation de la voix peut paraître inhabituelle, particulière. Souvent monotone, elle impacte grandement les échanges : certaines émotions transmises à l’oral ne sont pas retranscrites à travers le ton de la voix, et peuvent paraître fausses pour l’interlocuteur.
On remarque également une utilisation du langage formel, avec des termes élaborés et sophistiqués, des tournures de phrases complexes et un vocabulaire étendu (surtout si celui-ci concerne ses intérêts spécifiques).
Certains mots, des phrases ou des expressions peuvent être répétés à plusieurs reprises. La personne atteinte d’autisme Asperger est susceptible de répéter immédiatement ou de manière différée des dialogues de films ou des nouveaux mots appris. C’est une façon pour elle de s’exprimer, d’apprivoiser de nouveaux termes, mais aussi de se rassurer.
Enfin, l’usage de la parole peut être inapproprié : débit trop rapide ou trop lent, volume trop fort ou trop faible par rapport au contexte.

Signe n°5 : une incompréhension du non-verbal

La part du langage non-verbal est extrêmement importante dans les échanges. Certains gestes, expressions du visage, postures, ou regards sont nécessaires à la bonne compréhension des propos d’un interlocuteur.
L’autiste Asperger dispose cependant d’une grille de lecture limitée de la compréhension du langage corporel. Il aura alors une grande difficulté à identifier l’intention d’autrui à travers son comportement, et traitera l’information transmise par la parole de manière particulièrement pragmatique et analytique.
Son manque de sens commun peut le pousser à adopter une attitude inadéquate dans certains contextes. On observe parfois chez l’enfant (plus rarement chez l’adulte) autiste un usage limité des gestes, un langage corporel maladroit, l’usage d’expressions faciales non-relatives au contexte et un regard soit fixe soit évitant.

Signe n°6 : un système émotif atypique

Liée au rapport à l’imaginaire de chacun, la connexion aux émotions diffère d’un individu à l’autre. Cette connexion fonctionne d’une manière différente pour une personne Asperger.
Il subsiste une idée reçue selon laquelle les autistes ne ressentent pas d’émotions. Aujourd’hui, toutes les études à ce sujet contredisent cette croyance populaire : une personne autiste ressent toute une gamme d’émotions, comme n’importe quel individu ! C’est plutôt la manière d’appréhender, de gérer, et d’exprimer les émotions qui va être différente dans le trouble du spectre de l’autisme.
Parfois, certaines émotions émises par les autres peuvent être confondues ou non reconnues, notamment à cause de la difficulté à interpréter le langage non-verbal et certaines expressions faciales.
Dans d’autres cas, c’est l’expression des émotions qui sera atypique. Certaines personnes autistes n’arrivent pas à identifier leurs propres émotions (alexithymie) et peuvent avoir des difficultés à s’exprimer, tandis que d’autres ne rétablissent pas un lien correct entre le ressenti et l’expression de l’émotion. Savoir contrôler ses émotions peut rapidement devenir une épreuve !
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Signe n°7 : des difficultés motrices

Les difficultés motrices et la maladresse sont des caractéristiques courantes de ce syndrome, bien que leur intensité puisse varier d’une personne à l’autre.
On observe fréquemment une maladresse générale dans la gestuelle, la coordination ou la démarche. Ces difficultés se remarquent plus facilement chez les enfants : courir, sauter, faire ses lacets, se brosser les dents, lancer un ballon, etc.
À l’âge adulte, ces difficultés peuvent se retranscrire avec le sentiment d’être “mal à l’aise” dans son propre corps, avoir une démarche atypique, ou la persistance de mouvements stéréotypés (comportements répétitifs et involontaires effectués dans le but de réduire le stress).
Ces difficultés peuvent être liées aux perceptions sensorielles atypiques du syndrome d’Asperger. L’hypersensibilité ou l’hyposensibilité au toucher ou à l’équilibre rend les mouvements de coordination plus complexes.

Signe n°8 : une hypersensibilité ou hyposensibilité

Les perceptions sensorielles peuvent être exacerbées, ou au contraire atténuées dans les troubles du spectre de l’autisme (TSA).
On parle d’hyperesthésie lorsqu’on observe une forte sensibilité à la lumière (les néons, les rayons du soleil, la lumière qui clignote peuvent vivement irriter les yeux), au bruit (les transports en commun, les magasins, la musique trop forte deviennent rapidement dérangeants) ou encore au toucher.
Certains stimulus deviennent insupportables et entraînent parfois un réel repli social.
L’hyposensibilité, au contraire, se manifeste par une faible réaction physiologique au froid, à la douleur, aux lumières vives et au bruit. L’individu atteint d’autisme aura tendance à rechercher la sensation, quitte à exagérer, pour se sentir complètement imprégné de son environnement.

Le saviez-vous ?

Le syndrome du savant est une condition rare par laquelle un individu dispose de compétences extraordinaires dans un domaine spécifique.
Mathématiques, arts visuels, musique… Selon une étude menée par Darold Treffert, 50 % des personnes affectées par ce syndrome aujourd’hui sont atteintes d’autisme.

Comment les symptômes se manifestent ?

Les signes de l’autisme Asperger peuvent être observés dès l’enfance, notamment lors des premières interactions sociales, avec les membres de la famille ou à l’école, par exemple.
Un enfant autiste a souvent des difficultés à se faire des amis. Il ne ressent pas le désir de jouer avec les autres enfants, de partager leurs centres d’intérêt et coopère difficilement. Il préfère rester dans un environnement qui le rassure, qu’il connaît, et qu’il peut maîtriser. Il n’est donc pas rare qu’enfant, l’autiste Asperger se renferme sur lui, développe une imagination débordante et ai besoin d’un ami imaginaire pour avancer.
Parfois, ce comportement jugé comme différent devient la source de moqueries ou d’harcèlement à l’école. L’enfant peut se sentir rejeté, persécuté, développe une réelle peur qui peut le mener à un refus scolaire anxieux.
Pour contrer cet effet, dès l’enfance, il va développer des stratégies et comportements de compensation. La fuite dans l’imaginaire en est le premier exemple : il s’engouffre dans un monde dans lequel il se sent bien et en sécurité.
On peut observer des stratégies de camouflage et d’imitation (en particulier chez les filles) pour être conforme à la norme et se sentir accepté. L’enfant va observer les comportements qui apportent de la satisfaction à l’autre, qui sont socialement perçus comme normaux, et va les répéter même s'il n’y comprend pas l’intérêt.
Cette tendance à l’imitation se retranscrit aussi dans l’autisme adulte. La déficience dans la communication verbale et/ou non-verbale demande à l’adulte Asperger des efforts supplémentaires pendant les échanges. Il ne comprend pas les règles tacites ou certaines formes d’humour comme l’ironie, et va avoir tendance à observer le comportement non verbal de ses pairs et à l’imiter parce qu'il va le juger comme approprié.
À titre d’exemple, une personne autiste peut rire à une blague ironique qu’il ne comprend pas, simplement parce qu'il perçoit que les autres personnes autour de lui rient à cette blague. À force d’imitation, son sens de l’observation s’aiguise de plus en plus, et il devient capable de très facilement jouer un rôle pour être conforme aux codes sociaux.
Au contraire, il arrive aussi qu’il soit qualifié de rigide et solitaire. Son incompréhension des règles tacites de socialisation et de communication engendre des comportements parfois inappropriés : il peut être blessant sans le savoir, monopoliser la parole, parler trop fort ou pas assez, sur-solliciter quelqu’un sans s’en rendre compte, ou au contraire ne pas répondre aux sollicitations.
Son manque d’empathie lui est aussi reproché dans les échanges. Il manque de réciprocité, ne partage pas les sentiments de son interlocuteur et peut paraître froid et distant. Cette immaturité émotionnelle rend difficile son insertion sociale.
Les nombreux quiproquos provoqués par le manque de compréhension de l’attitude à adopter selon le contexte renforcent la complexité de cette insertion sociale. La fuite du regard peut être prise pour de la culpabilité ou de l’ennui, le manque d’empathie pose problème dans les relations intimes et la difficulté à s’organiser peut porter préjudice au travail.
D’ailleurs, le travail peut rapidement devenir une grande source d’angoisse pour une personne atteinte d’Asperger. Difficultés à trouver un poste qui correspond aux compétences, peur de l’entretien, non-acceptation de certains codes sociaux et de la hiérarchie, besoin de routines strictes… Le travail en groupe est complexe et se transforme parfois en anxiété chronique.
Enfin, l’hyposensibilité ou l’hypersensibilité sensorielle handicape le quotidien. Certains aliments peuvent être jugés trop forts, et sont donc bannis de l’alimentation. Les lumières fortes et néons de certains établissements paraissent trop agressifs et les rayons des supermarchés, remplis d’un grand nombre de produits de différentes tailles, formes et couleurs peuvent déclencher un certain pic de stress.
Pour toutes ces répercussions que peut avoir le trouble sur la personne, il paraît donc important de pouvoir réaliser un diagnostic le plus tôt possible. Avec une prise en charge du syndrome d’Asperger appropriée, il est tout à fait possible de trouver un équilibre et un bien-être global : les difficultés relationnelles peuvent s’estomper, les routines peuvent devenir plus malléables, certaines particularités du langage peuvent être corrigées, etc.
Les signes caractéristiques sont des premiers éléments qui peuvent mettre sur la piste d’un diagnostic. Ceux-ci pourront être ensuite confirmés ou infirmés par un professionnel de la santé, après une observation complète et la recherche de comorbidités (TDAH, anxiété, dépression).
Un diagnostic du syndrome d’Asperger est établi lorsqu’on observe chez un individu des comportements relatifs aux deux catégories de signes (appelée également dyade autistique) mentionnées dans le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSM-5) :
A - Des déficits persistants dans la communication et les interactions sociales Déficits de la réciprocité sociale et émotionnelle Déficits de comportements de communication non-verbaux Déficits dans le développement et le maintien des relations
B - Un caractère restreint et répétitif des comportements, intérêts et activités Comportements moteurs ou verbaux stéréotypés Adhésion excessive à des rituels et routines spécifiques Intérêts restreints et fixes, anormaux dans leur intensité Hypersensibilité ou hyposensibilité aux stimulus sensoriels
Diagnostiquer le syndrome d’Asperger est la première étape du processus de prise en charge. Ensuite, un professionnel sera à même d’établir un protocole adapté, mêlant à la fois accompagnement par des professionnels de la santé (psychiatre, pédiatre, ergothérapeute, orthophoniste, etc.) et mise en autonomie progressive.
Puisqu’il s’agit d’une condition liée à la neurologie, il peut être bénéfique de faire appel à un psychiatre ou un psychologue clinicien pour débloquer certaines situations et comportements. En plus de l’apport d’une éducation spéciale et d’une adaptation scolaire, un accompagnement thérapeutique peut favoriser la progression de la personne atteinte du syndrome d’Asperger vers son mieux-être.
Selon son âge et les problématiques qu’elle rencontre, plusieurs types de thérapies peuvent être appropriées : la thérapie comportementale, la thérapie par le jeu, l’art-thérapie, la thérapie d’intégration sensorielle, etc.
Dans certains cas, un traitement médicamenteux est prescrit pour traiter les troubles associés : anxiété, dépression, trouble du sommeil, etc.
Une intervention précoce du syndrome permet à une personne atteinte d’autisme de construire, petit à petit, son autonomie, de développer son empathie cognitive, et de moins appréhender l'interaction sociale.
Un soutien régulier, et surtout adapté, permet de favoriser un bien-être global !
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À retenir

Le syndrome d’Asperger fait partie des troubles neuro-développementaux les plus étudiés dans le monde de la recherche scientifique. C’est une forme de l’autisme caractérisée par :

  • Une intelligence normale à supérieure à la moyenne
  • Des compétences sociales limitées
  • Des intérêts et routines restreints et rigides
  • Des difficultés verbales et motrices
  • Une hypersensibilité ou hyposensibilité

Diagnostiqué plus tardivement que les autres formes autistiques à cause de ses manifestations généralement plus discrètes, ce syndrome nécessite souvent une intervention pluridisciplinaire : médecine spécialisée, psychologie, psychiatrie, etc.
Un suivi régulier et adapté permet une évolution des habiletés de vie quotidienne, une mise en autonomie et une adaptation sociale adéquate pour favoriser un réel bien-être.

Sources

Jean-Charles Juhel, “La personne autiste et le syndrome d’Asperger”, Les presses de l’Université Laval, 2003
Tony Attwood, “Le syndrome d’Asperger”, 2006
Sally Rogers, Loisa Benetto, “Le fonctionnement moteur dans le cas d’autisme”, Enfance, 2002
Eléa Jarlier, “Production des émotions chez les autistes Asperger : étude perceptive”, Mémoires Université Grenoble Alpes, 2018

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Photo de Christèle Albaret

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