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6 étapes pour se reconstruire après une fausse couche

Vécue par 1 femme sur 4 au cours de sa vie, la fausse couche est une expérience particulièrement éprouvante tant physiquement que psychologiquement. De par sa récurrence (on compte environ 23 000 fausses couches par an en France), cet événement traumatique est source d'inquiétude majeure pour de nombreux couples qui projettent d'avoir un enfant. Alors comment se relever suite à un arrêt involontaire de grossesse ?
Dans cet article, la Clinique E-Santé vous guide en 6 étapes pour vous reconstruire après une fausse couche, reprendre confiance en vous et vous autoriser de nouveau à penser à l’avenir.

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Rédaction par Margaux

Rédactrice web

12 min

Publié le April 26, 2023

comment se reconstruire après une fausse couche ? Les étapes

Suis-je dans un état de stress post-traumatique ?

À la suite d’une fausse couche, vous éprouvez certains symptômes dépressifs ? Vous ressentez le besoin de faire le point sur votre état de santé mentale ?

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Qu’est-ce qu’une fausse couche ?

La fausse couche est un phénomène qui touche 200 000 femmes chaque année en France. Elle correspond à une interruption spontanée de grossesse au cours des cinq premiers mois de grossesse, période à laquelle le fœtus n’est pas encore considéré comme totalement viable.
Lorsque celle-ci survient dans les trois premiers mois, on parle de fausse couche précoce : c’est le cas le plus fréquent. Au-delà de trois mois, et jusqu’à cinq mois (soit 22 semaines d'aménorrhées) on parle alors de fausse couche tardive.
Les médecins rapportent trois caractéristiques symptomatiques d’une interruption de la grossesse

  • des saignements : ils peuvent être plus ou moins abondants, continus ou interrompus, et de teinte claire ou foncée
  • des douleurs vives : elles apparaissent dans le bas du dos, au niveau de l’abdomen, et / ou au niveau de l’utérus
  • des caillots de sang : parfois accompagnés de tissus brunâtres, tous deux reflétant une expulsion par le corps


Toutefois, et surtout lorsque la fausse couche est précoce, certains symptômes peuvent passer inaperçus. Au contraire, certaines femmes rapportent d’autres signes liés à ce phénomène, comme une fatigue intense et brutale ou une sensation de vertiges.
Le diagnostic d’un arrêt spontané de grossesse s’effectue à l’aide d’un examen clinique, d’une échographie, et d’analyses de sang si nécessaire.
Souvent, la fausse couche est isolée, et les grossesses suivantes se déroulent sans encombre. En revanche, dans 1 à 2 % des cas, le phénomène se reproduit : on parle alors de fausses couches à répétition.
Si l’avortement spontané se répète, des analyses plus poussées sont alors effectuées pour rechercher une éventuelle cause à ce phénomène. Celles-ci sont nombreuses :

  • une anomalie génétique ou pathologique
  • des troubles immunitaires
  • une altération hormonale
  • une incompatibilité anatomique
  • etc.


Des facteurs externes, tels que la consommation de drogues, l’alcoolisme, l'âge avancé de la mère ou la présence de troubles infectieux peuvent augmenter le risque d’arrêt de grossesse.

Le saviez-vous ?

Une proposition de loi concernant la parentalité a très récemment été adoptée par l’Assemblée Nationale. Elle devrait permettre un meilleur accompagnement après une fausse couche, notamment par la mise en place :

  • d’un arrêt-maladie rémunéré sans jours de carence
  • d’un protocole de prise en charge psychologique

Avec un déploiement annoncé au plus tard pour janvier 2024, cette loi a pour objectif de garantir une confidentialité quant à l’employeur, mais surtout de renforcer l’accompagnement des parents confrontés à cette situation.

Quelles sont les conséquences psychologiques d’une fausse couche ?

Les effets psychologiques d’une fausse couche se manifestent immédiatement, dès lors que la perte de l’embryon est avérée.
En effet, une fois le diagnostic de grossesse non évolutive posé, le temps semble s’arrêter et de nombreuses femmes passent par un état de sidération. Pendant un certain temps après l’annonce de la fausse couche, elles se retrouvent dans un état d’anesthésie physique et psychique.
Cet état de sidération est en réalité un mécanisme de protection du cerveau : le pic de stress généré par ces informations provoque une surcharge émotionnelle. Pour protéger tout l’organisme, il va alors libérer une haute dose d’endorphine qui aura un effet immobilisant, et presque dissociatif.
Par la suite, de nombreuses émotions peuvent faire irruption : l’angoisse due à l’arrêt soudain de la grossesse, la culpabilité d’avoir fait quelque chose de mal, le chagrin, la déception ou encore l’anxiété induite par l’idée d’une nouvelle grossesse.
Outre la douleur physique ressentie pendant ce moment, on constate également de nombreuses remises en question de la part des femmes qui traversent cette épreuve : la féminité et le pouvoir de procréation sont souvent perçus comme altérés. Elles se renferment alors sur elles-mêmes, et les relations en pâtissent : troubles de la libido, conflits relationnels, retrait social anxieux, etc.
Cette période de choc émotionnel est susceptible de rouvrir certaines blessures passées : un deuil difficile, une relation compliquée, une peur de l’abandon ou du rejet… Des traumatismes, parfois passés sous silence, refont surface lors de périodes émotionnellement chargées comme celle-ci.
De surcroît, une aggravation de l’anxiété, des symptômes dépressifs, et un syndrome de stress post-traumatique ont été relevés chez de nombreuses femmes à la suite d’une fausse couche. Elles sont 29 % à souffrir de stress post-traumatique à la suite de ce choc. Il est alors nécessaire de renforcer l’accompagnement psychologique pendant cette période.
Pour accepter la situation, beaucoup cherchent à y donner du sens. Quelquefois avec une certaine culpabilité, des femmes tentent de trouver une explication à cet avortement spontané : un comportement compromettant, des habitudes de vie pas assez optimales, une anomalie génétique… Heureusement, dans bien des cas, les paroles des médecins et du co-parent aident à se libérer de la culpabilité afin de traverser cette épreuve le plus sereinement possible.

Le saviez-vous ?

Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), le deuil périnatal concerne la perte d’un bébé pendant une période allant de la 22e semaine d'aménorrhée jusqu’à 7 jours après la naissance.
C’est une période qui correspond, en réalité, au seuil de viabilité du foetus. Cependant, elle ne couvre pas les grossesses arrêtées avant la 22e semaine d'aménorrhée, alors que de nombreux parents souffrent d’une fausse couche précoce.
Si vous, ou votre partenaire a subi un avortement spontané tôt pendant la grossesse, ne minimisez pas vos ressentis. Votre douleur est légitime, à juste titre !

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À la suite d’une fausse couche, vous éprouvez certains symptômes dépressifs ? Vous ressentez le besoin de faire le point sur votre état de santé mentale ?

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Comment surmonter psychologiquement une fausse couche ?

Pour de nombreux couples, une fausse couche tombe comme un véritable coup de massue : le processus s’arrête brutalement, les projections s’évaporent, et les doutes envahissent les esprits. Comment surmonter émotionnellement la perte du bébé ?
Les étapes suivantes constituent les premiers pas à franchir pour se reconstruire après cet événement :

  1. Comprendre et apprivoiser la situation
  2. S’entourer des bonnes personnes
  3. Demander une aide psychologique
  4. Effectuer un geste symbolique
  5. Prendre du temps pour soi
  6. S’autoriser à penser à l’avenir

Étape n°1 : comprendre et apprivoiser la situation

Une fausse couche est brutale. Certaines femmes évoquent ce sentiment de déconnexion avec l'enfant qu'elles portent lors d'une fausse couche. Malgré cette intuition, cet événement de vie n'en reste pas moins traumatique et l'annonce de la perte du fœtus, un choc profond.
Après la sidération et le choc, de nombreux états émotionnels viennent bouleverser le cerveau : chagrin, anxiété, crise d’angoisse, insécurité, panique, etc. Il peut être difficile de réussir à apprivoiser toutes ces émotions qui se bousculent.
La crainte de faire faire à l’incompréhension de l’entourage, notamment lorsque la grossesse n’a pas encore été révélée, a tendance à accentuer le stress éprouvé par les femmes et / ou couples qui traversant cette épreuve.
Il est nécessaire de comprendre que la perte d’un enfant, quel que soit le moment de la grossesse ou de la parentalité (interruption volontaire de grossesse, fausse couche, enfant mort-né, nourrisson, etc.) nécessite souvent un réel processus de deuil périnatal.
La souffrance ressentie est toujours légitime, même lorsque l’on parle d’une perte d’embryon précoce ! Il est important d’accepter et de vivre ses émotions, sans les minimiser face à la situation vécue.
La première étape pour surmonter une fausse couche est de prendre le temps de comprendre la situation, communiquer avec le co-parent afin de partager l’un à l’autre ses ressentis et émotions. L’autre parent est aussi concerné par ce phénomène : les émotions négatives et le traumatisme le touchent également… Rétablir une bonne communication avec le partenaire est primordial.

Étape n°2 : s’entourer des bonnes personnes

Que cet événement soit vécu comme une peine surmontable ou comme un véritable traumatisme, il est important de bien s’entourer. Un arrêt de grossesse engendre de nombreux bouleversements hormonaux, émotionnels et psychologiques, et il est difficile de s’y retrouver pendant cette période.
Les sentiments peuvent s'avérer parfois contradictoires et l’inquiétude prend le dessus :

  • Faut-il parler de la perte du bébé, ou garder le silence ?
  • Vaut-il mieux prendre du temps pour soi, ou demander de l’aide ?
  • Comment faire comprendre aux proches qu’un drame est arrivé ?
  • Par quel moyen rencontrer des personnes avec un vécu similaire ?


Après l’annonce, ou la découverte d’une interruption de grossesse, il est important de se rapprocher de personnes compréhensives et bienveillantes. Le cercle d’amis, des membres de la famille, le partenaire, les enfants, le corps médical… La communication et la libération de la parole autour de cette épreuve contribuent à surmonter de manière plus douce ce traumatisme.
En plus du soutien des proches et du partenaire, se sentir accompagné par une association ou un groupe de parole permet de délier l’angoisse et de se sentir réellement compris. Le deuil périnatal est une période particulière, et se sentir compris et accompagné fait sens à de nombreux parents qui endurent une fausse couche, de la perte d’un nourrisson ou d’un enfant mort-né.
Contacts utiles : Cette liste d’associations et de groupes de parole s’adresse à toutes les personnes qui traversent un deuil périnatal, et qui ressentent le besoin de partager leur peine et leurs questionnements.

Étape n°3 : demander une aide psychologique

La traversée d’un événement de vie aussi bouleversant émotionnellement, nécessite parfois une aide et une expertise extérieure. En plus du soutien du conjoint, de la famille et du cercle d’amis, il est toujours bénéfique de profiter d’un accompagnement médical et psychologique pour se remettre sur pied.
Demander de l’aide à un psychologue, un psychiatre, une sage-femme ou une doula (personne qui apporte un soutien psychologique et qui accompagne la femme ou le couple tout au long de la période de grossesse) suite à ce drame est très fréquent : il s’agit d’un véritable deuil, et il est important de comprendre et de vivre les émotions qui y sont associées pour le surmonter.
Afin d’analyser la situation, et de mettre fin au chagrin, aux inquiétudes et à l’angoisse causée par la perte du bébé, certaines méthodes thérapeutiques sont particulièrement recommandées :

  • La thérapie cognitivo-comportementale : axée sur les schémas de pensées, c’est une méthode qui consiste à identifier et modifier les schémas de pensées qui induisent de la douleur et du chagrin en rapport avec ce deuil
  • La thérapie de soutien : avec de l’écoute active, de la validation et du soutien émotionnel, cette méthode fournit un espace sûr et bienveillant au patient qui pourra se décharger des émotions négatives
  • L’hypnothérapie : le travail de l’inconscient avec l’hypnose permet de délier les traumatismes en rapport avec cette épreuve, notamment en aidant l’esprit à : accepter la situation, prendre de la distance, et générer des pensées positives
  • L’EMDR : stimulation naturelle du cerveau, cette méthode est particulièrement utilisée pour traiter tous types de traumatismes, elle est à privilégier pour les personnes ayant vécu cette période comme un véritable choc émotionnel


D’autres méthodes, comme la sophrologie, la méditation guidée ou la programmation neuro-linguistique aident grandement à calmer l’anxiété et à retrouver un état d’esprit plus confiant.
À lire aussi : 16 symptômes de la dépression post-partum qui doivent vous alerter

Étape n°4 : effectuer un geste symbolique

Dire au revoir avec un geste symbolique ou un rituel permet à de nombreux parents de faire le deuil d’une naissance qui n’a pas pu aller à son terme. C’est un geste bénéfique et important pour le deuil des parents qui y trouvent l’espace pour créer un souvenir palpable de cette expérience.
Voici une liste d’actions, gestes et rituels qui peuvent aider à donner du sens à la perte de cet être cher :

  • Planter un arbre, une fleur, une plante
  • Écrire une lettre ou un poème destiné à cet être cher
  • Créer un objet ou une sculpture
  • Essayer la peinture thérapie ou le dessin
  • Porter un bijou ou un vêtement symbolique
  • Faire un lâcher de ballons avec un message
  • Allumer une bougie à chaque date d’anniversaire
  • Trouver une chanson ou un film qui fait écho


Bien évidemment, il existe de nombreux autres moyens d’honorer la perte d’un bébé : à travers une cérémonie d’adieux, un repas partagé, une discussion profonde avec le partenaire… Les possibilités sont infinies, et adaptables à chacun.
Le geste symbolique peut servir à marquer la fin de cette expérience, pour les personnes qui souhaitent la laisser s’effacer avec le temps. Mais il peut également être répété chaque année, comme pour un anniversaire.
Cependant, il est bon de rappeler qu’elle ne constitue pas une étape indispensable pour surmonter cette épreuve. Certains couples ne ressentent pas le besoin, ou la force émotionnelle de s’engager dans cette action, et cela reste complètement compréhensible.
L'essentiel, à travers cet acte symbolique, est de répondre à un besoin personnel, d'y trouver un espace cathartique et de s'autoriser à faire ce qui semble bon pour soi.

Étape n°5 : prendre du temps pour soi

Il existe un dénominateur commun aux personnes qui vivent un arrêt spontané de grossesse : l’impression que le temps s’arrête. Pendant plusieurs minutes après la découverte de ce drame, le cerveau est en état de choc, et une foule d’informations et d’émotions surchargent l’esprit.
Pour réussir à traverser cette période, il est alors impératif de prendre du temps pour soi. Se recentrer sur soi permet de vivre pleinement ses émotions : le chagrin, la colère, la peur, et parfois même le soulagement.
Ce temps seul est nécessaire pour se mettre en retrait de toute cette effervescence. Il est alors plus aisé d’accueillir ses émotions, de se libérer du stress, et de faire face à certains traumatismes, qui causeraient plus de dégâts s’ils étaient enfouis.
Pour prendre soin de soi et garder un bon équilibre intérieur, 3 piliers sont à cultiver constamment:

  • L’alimentation : la nourriture est une clé pour se sentir en forme physique et mentale. Il est alors bon de privilégier des aliments riches en vitamines et micronutriments pour soutenir cette volonté de se chérir.
  • L’activité physique : indispensable au bien-être, la pratique d’une activité physique au quotidien permet de booster la production d’endorphines en plus de maintenir le corps en forme.
  • Le sommeil : souvent négligé, un sommeil réparateur est pourtant essentiel pour assurer une bonne qualité de vie. Les troubles du sommeil sont, en partie, responsables de nombreux symptômes : burn out, baisse de moral, apathie, prise de poids, etc.


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Bon à savoir

Le temps nécessaire pour se remettre physiquement et émotionnellement d’une fausse couche varie d’une personne à l’autre. Certaines se remettent psychologiquement très vite, tandis que d’autres ont besoin de faire leur deuil pendant plusieurs mois pour envisager l’avenir.
Il est cependant recommandé d’attendre 2 à 3 mois avant d’envisager une nouvelle grossesse, pour laisser le temps au corps, et notamment à l’utérus de reprendre sa forme initiale.

Étape n°6 : s’autoriser à penser à l’avenir

L’étape qui semble la plus difficile à franchir à la suite d’un arrêt de grossesse est celle de la projection dans l’avenir. Comment faire preuve de résilience, accepter et faire face pour imaginer à nouveau un futur avec un ou plusieurs enfants ?
Il est tout à fait normal d’avoir des doutes et des angoisses concernant une potentielle future grossesse, et de nombreuses questions traversent l’esprit :

  • Comment éviter à nouveau une fausse couche ?
  • Faut-il éviter de parler de la grossesse au tout début ?
  • Comment se comporter pour optimiser au maximum cette période ?
  • Quelles sont les erreurs à éviter en tant que femme enceinte ?
  • Comment être sûr que tout va bien se passer ?


Difficile, pour de nombreux couples, d’annoncer une grossesse à la suite d’un avortement spontané. La peur de tomber enceinte, de perdre à nouveau le bébé, de parler à nouveau de foetus non viable, d’être surprotégé par l’entourage, de devoir faire face à de nombreuses questions… L’appréhension peut vite accaparer les esprits.
Il est bon de savoir qu’une fausse couche, lorsqu’elle n’est pas répétée, n’induit pas de futures grossesses à risque. Puisque ce phénomène concerne une femme sur quatre, il reste relativement commun. C’est lorsque celui-ci se multiplie qu’il peut être intéressant de faire des analyses plus poussées, et de commencer à chercher des solutions alternatives.

A retenir

Quelle soit vécue comme un non-événement, ou comme un véritable déchirement, une fausse couche est une expérience de vie qui n’est pas anodine : elle laisse toujours une trace dans les esprits de ceux qui la vivent.
Après la douleur de l’annonce, le chagrin et la désillusion, remonter la pente semble hors de portée. Fort heureusement, en avançant par étapes chaque jour, l’avenir s’éclaircit petit à petit.
Prendre du temps pour soi, comprendre la situation, bien s’entourer, et profiter d’un suivi psychologique soutenu sont des étapes à ne pas négliger pour enfin s’autoriser à penser au futur sans avoir cette peur de retomber enceinte après une fausse couche.
Et puisqu’il est important de se sentir accompagné au quotidien pendant cette période, la thérapie digitale est la solution idéale pour profiter du soutien d’un psychologue chaque jour !

Sources

Parents orphelins, Sophie Nanteuil, 2021
Traverser l’épreuve d’une grossesse interrompue, Nathalie Lancelin-Huin, 2016
La fausse couche : une expérience difficile et singulière, Natalène Sejourné, Stacy Callahan, Henri Chabrol, Devenir, 2009
Posttraumatic stress, anxiety and depression following miscarriage and ectopic pregnancy: a multicenter, prospective, cohort study, American Journal of obstetrics and gynecology, 2020

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Photo de Christèle Albaret

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