Quel est mon niveau de confiance en soi ?
Votre confiance en vous est-elle excessive au point de prendre le dessus sur votre vie ?
Le syndrome d’hubris, c’est quoi ?
Le syndrome d’hubris est un syndrome lié au pouvoir. Avec des caractéristiques assez proches de celles du pervers narcissique, c’est un trouble qui affecte l’équilibre de la confiance en soi : les curseurs de l’estime de soi, de la confiance et de l’affirmation de soi sont au plus haut, et alimentés par le pouvoir qui est exercé sur les autres.
En effet, puisque l’accès au pouvoir est l’élément déclencheur de ce trouble, on discerne le syndrome d’hubris au sein de certaines catégories de la population. Bien qu’il n’y ait pas de chiffres précis sur la prévalence de ce trouble de la démesure, il est souvent observé chez les personnes occupant des postes à responsabilités ou qui ont un rôle de leadership dans les domaines de la politique, du sport, de l’investissement ou du divertissement : responsables, chefs d’entreprises, figures politiques et entrepreneurs en font partie, à titre d’exemple.
Cet état psychologique est susceptible d’entraîner un comportement narcissique, un abus de prétention, et des attitudes impulsives voire dangereuses pour soi et pour les autres. Lorsqu’une personne souffre d’un syndrome d’hubris, toutes les sphères de sa vie en sont touchées : la prise de décisions impulsive et irréfléchie cause des conséquences critiques, le manque de compassion complexifie les échanges relationnels et la soif de gloire dissout la cohésion d’équipe.
Il est alors nécessaire de réagir pour rétablir de bonnes relations professionnelles, retrouver une communication saine en couple, réussir à regagner la confiance des proches ou encore, se sentir à nouveau équilibré personnellement et au travail.
Le Saviez-vous ?
Le syndrome d’hubris a été théorisé très récemment par David Owen dans son ouvrage paru en 2008 : The Hubris Syndrome : Bush, Blair and the Intoxication of Power, mais, le terme utilisé, “hubris”, trouve ses racines à l’époque de la Grèce Antique !
Écrit hybris, et traduit aujourd’hui par la “démesure”, ce terme faisait référence au comportement arrogant, orgueilleux et désobéissant des personnes qui pouvait engendrer la colère des dieux.
C’était à cette époque le cas d’Icare, connu pour être mort après avoir volé trop près du soleil. Ensuite, de nombreuses personnalités historiques lui ont succédé quant à l’expression de cette démesure : Napoléon, Tony Blair, Georges W.Bush, etc.
Comment savoir si vous souffrez du syndrome d’hubris ?
Comment détecter la maladie du pouvoir ? 14 symptômes du syndrome d’hubris ont été théorisés par David Owen, certains communs à d’autres troubles, dont la personnalité antisociale ou le narcissisme.
Ces symptômes sont les suivants :
- Une recherche constante de pouvoir et de gloire
- Une représentation embellie de sa propre image
- Un attrait démesuré pour l’apparence et l’image
- Une exaltation dans la narration de faits communs
- Le sentiment d’un point de vue identique à celui du pouvoir propre
- Une tendance à se présenter à la troisième personne
- Une confiance aveugle en son jugement et un mépris social
- Une impression de puissance absolue sur ses capacités
- Le refus d’un potentiel jugement par l’opinion publique
- La croyance à un jugement invariablement favorable
- Un isolement qui mène à une déconnexion de la réalité
- Une tendance à l’agitation, à l’impulsivité et à l’imprudence
- Le rejet d’une reconsidération de ses propres choix
- L’inconscience de l’incompétence à l’exercice du pouvoir
Il est important de noter que l’identification à au moins 3 de ces signes peut supposer la présence de ce trouble, qui est, évidemment, à faire confirmer par un professionnel de la santé mentale qualifié, soit un psychologue ou un psychiatre.
Signe n°1 : une recherche constante de pouvoir et de gloire
Le syndrome d’hubris se caractérise principalement par la recherche constante de gloire. Une personne qui en est touchée a une vision du monde comme celle d’une arène, un lieu ou avoir le pouvoir est obligatoire pour atteindre la gloire absolue. La perception de soi et de sa place dans le monde est alors complètement déformée.
Les principales obsessions sont alors centrées sur tout ce qui se rapporte au pouvoir et au contrôle : il faut inexorablement se battre pour être reconnu et pouvoir contrôler. Les autres sont alors tous perçus comme des adversaires plutôt que comme des partenaires, que ce soit dans la sphère professionnelle ou dans la sphère privée.
Signe n°2 : une représentation embellie de sa propre image
Puisque la gloire fonctionne de pair avec l’image, il est naturel pour une personne souffrant du syndrome d’hubris d’avoir une vision extrêmement positive de soi. Elle se considère comme une personne d’exception, supérieure aux autres, et son haute estime de soi consolide le sentiment qu’elle a d’être (presque) parfaite.
Ici, l’amour de soi est surdéveloppé, et il est alimenté par tous les succès antérieurs : l’obtention d’un nouveau poste au travail, une promotion ou une récompense, des félicitations pour une mission accomplie, une entrée d’argent conséquente, etc. Malheureusement, l’encouragement de l’entourage, bien qu’il soit ingénu, renforce grandement cette vision de supériorité.
Signe n°3 : un attrait démesuré pour l’apparence et l’image
Refléter une image impeccable et se distinguer des autres est d’importance capitale pour une personne atteinte du syndrome d’hubris : il paraît presque vital de se démarquer physiquement pour asseoir sa supériorité et être admiré par les autres.
On observe alors une forte préoccupation de l’apparence physique, et l’investissement considérable de temps et d’argent à la construction d’une image impeccable. L’image reflétée doit être impeccable, alors tous les moyens sont bons pour paraître parfait : médecine esthétique, restrictions alimentaires (comme l’orthorexie), obsession du sport, etc.
Les attentes physiques sont presque aussi élevées concernant les proches, et causent parfois des conflits - notamment concernant les normes esthétiques démesurées, ou l’arrogance faussement cachée de l’individu.
Signe n°4 : une exaltation dans la narration de faits communs
Un individu atteint du syndrome d’hubris a une vision biaisée de son rôle dans le monde, puisqu’il est convaincu d’être là pour n’accomplir que de grandes choses. De ce fait, toutes les actions qu’il va entreprendre vont être théâtralisées : la narration de ses propres actes va se faire avec des descriptions et des manières exagérées, embellies, bien que ce soit des agissements communs.
Cette façon messianique de relater des faits reflète une réelle conviction de sa propre grandeur, de son importance, et de sa capacité éminente à résoudre tous les problèmes qu’il rencontre.
En outre, le langage et les mots vont être minutieusement choisis dans le but de fasciner l’interlocuteur, non seulement pour le persuader, mais aussi pour combler son besoin d’être admiré, reconnu et approuvé comme un leader, un visionnaire, ou un pionnier.
Signe n°5 : le sentiment d’un point de vue identique à celui du pouvoir propre
La prise de position est toujours tranchée chez une personne qui a ce désir de toute-puissance. Elle va fermement affirmer que son point de vue est le bon, et qu’il rejoint celui du pouvoir en place.
Puisqu’il s’identifie à toute forme de pouvoir, ses objectifs vont lui paraître alignés avec ceux de l’organisation ou du pouvoir auquel il s’identifie. Il prend alors directement position, et considère que sa personne est indispensable au succès du pouvoir global. Il prend à cœur la responsabilité de faire “ce qu’il faut” pour contribuer au bon fonctionnement du pouvoir.
Ses agissements peuvent être perçus comme autoritaires, et sa défense des intérêts du pouvoir ou de l’organisation assez rigides. De nombreux conflits d’intérêts avec les collègues ou en famille risquent d’exploser à cause de cette conduite.
Signe n°6 : une tendance à se présenter à la troisième personne
Parler de soi à la troisième personne est souvent associé à une perception de soi supérieure. Une personne qui parle spontanément d’elle à la troisième personne - lorsque cette prise de parole n’est pas théâtralisée - elle se voit davantage comme une entité que comme une personne : elle se place au centre, voire au-dessus de tout ce qui se passe autour d’elle.
L’utilisation du “il” ou “elle” est ici une manière de poser une distance entre soi et les autres, de marquer verbalement un écart avec l’interlocuteur pour affirmer son pouvoir.
Parfois, c’est le “nous” qui est prononcé. Il va, lui aussi, renforcer chez l’individu un sentiment de grandeur et de supériorité. C’est également un signe de la mégalomanie, qui est un trouble de la personnalité.
Signe n°7 : une confiance aveugle en son jugement et un mépris social
En ayant une confiance en elle extrêmement haute, la personnalité atteinte du syndrome d’hubris se considère comme étant toujours dans le vrai. Elle considère avoir des connaissances et des expériences plus riches et classées comme supérieures à celles des autres, donc fait uniquement confiance à son seul jugement.
De ce fait, elle va rapidement mépriser les avis, conseils, et points de vue extérieurs, qu’ils soient formulés par des personnes qu’elle connaît peu comme par des personnes proches d’elle. Ce mépris pour les autres traduit un réel manque d’empathie qui entache les relations.
Puisqu’elle se fie à son jugement, les choix qu’elle fait peuvent être déséquilibrés, irréfléchis, voire tyranniques dans le cadre professionnel. En conséquence de ce mépris, on observe un isolement social puisque la communication est rompue par manque de confiance en l’autre.
Signe n°8 : une impression de puissance absolue sur ses capacités
L’impression d’omnipotence sur ses propres capacités est courante chez la personne porteuse du syndrome d’hubris : elle reste enfermée dans une croyance de pouvoir tout accomplir, peu importe ses potentielles limites ou les obstacles extérieurs qu’elle pourrait croiser.
Elle a tendance à se percevoir comme invincible, et se convainc que les lois et les règles ne s’appliquent pas à elle. Son comportement devient alors risqué et dangereux, à mesure que ses projets immodérément ambitieux naissent dans son esprit. On relate également une attitude autodestructrice chez ce type de personne : l’excès de confiance en ses capacités la pousse à se mettre elle-même en danger.
Ce sentiment d’invincibilité est renforcé par l’afflux de testostérone (appelée par certains l’hormone du pouvoir) et entraîne une déformation de l’image de soi : la personne n’aura alors plus le discernement et la capacité à s’auto-évaluer correctement.
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Signe n°9 : le refus d’un potentiel jugement par l’opinion publique
Refuser catégoriquement le jugement des autres est symptomatique de la personne touchée par le trouble de l’obsession du pouvoir. Puisque seule sa vision représente la vérité, il n’est alors pas nécessaire d’entendre les idées et objections des autres personnes. Chaque jugement, peu importe la manière dont il va être amené, sera instantanément rejeté.
Cette incapacité totale à admettre ses erreurs et à accepter la critique est liée aux traits narcissiques observés dans ce trouble. L’individu a toujours raison, devient toxique et blâme les autres lorsqu’il reconnaît un échec.
Le refus du jugement transparaît énormément dans la sphère professionnelle : les échecs sont mis sous le tapis, et les objections des collaborateurs sont balayées d’un revers de la main.
Signe n°10 : la croyance à un jugement invariablement favorable
“Le jugement, quel qu’il soit, me sera favorable” : ces paroles pourraient être prononcées par n’importe quelle personne porteuse du syndrome d’hubris. En s’associant elle-même au pouvoir propre et à l’histoire, elle conscientise le fait que ses actions et sa personne seront forcément perçues de manière positive par l’histoire, quelles que soient les conséquences de ses choix.
C’est une croyance qui est associée à une vision grandiose de soi et de ses propres accomplissements, et ce, parallèlement à un rejet catégorique des critiques et avertissements de l’entourage. Le seul jugement qui compte sera, pour la personne avide de pouvoir, celui de l’histoire, et il sera forcément positif.
Signe n°11 : un isolement qui mène à une déconnexion de la réalité
La perte de contact avec la réalité parvient souvent de manière progressive lorsque l’on parle de syndrome d’hubris. L’individu qui en est atteint se renferme dans ses idées despotiques renforcées par sa vision de soi et s’écarte peu à peu de son entourage, mais aussi de sa propre réalité.
Puisqu’il est convaincu d’être une personne extraordinaire et que sa vision n’est pas partagée par les autres, il préfère s’isoler progressivement et s’éloigner de ses proches pour ne plus se confronter à eux et continuer à vivre dans cette bulle de fantasme et de croyances délirantes, qui le rassure.
Signe n°12 : une tendance à l’agitation, à l’impulsivité et à l’imprudence
Les comportements impulsifs, capricieux et imprudents sont caractéristiques du syndrome d’hubris. Une personne atteinte de ce trouble éprouve une faible tolérance à la frustration et aux obstacles. Elle est davantage sujette aux sautes d’humeur qui entraînent des prises de risques et des décisions impulsives.
L’impulsivité et l’imprudence sont parfois synonymes d’addictions. Le recours à certaines drogues ou les addictions sans substances sont ici un moyen pour essayer de remettre de l’ordre dans l’esprit tourmenté. Les prises de risque causent aussi, en général, plus d’impact et de dégâts du fait de l’impulsivité des décisions et actions faites.
Signe n°13 : le rejet d’une reconsidération de ses propres choix
Mentir, déformer la vérité, imposer ses propres choix au détriment de ceux des autres… C’est le quotidien d’une personne en quête obsessionnelle de pouvoir ! Elle rejette systématiquement le jugement d’autrui en contre argumentant avec ses idées et ses choix, qui sont, pour elle, symbole de justesse.
Convaincue de la validité de son propre point de vue, elle va alors refuser que l’on s’oppose ou que l’on reconsidère ses idées, même si elles paraissent objectivement irrationnelles ou irréalisables. De plus, elle n’hésite pas à mentir et à manipuler les autres pour faire appliquer ses choix et atteindre ses objectifs. C’est notamment le cas lors d’une relation d’emprise avec le pervers narcissique qui va user de techniques manipulatoires mentales pour arriver à ses fins.
Signe n°14 : l’inconscience de l’incompétence à l’exercice du pouvoir
Une incompétence nettement affichée et niée est le trait du syndrome d’hubris le plus observable socialement, particulièrement lorsque l’individu exerce son pouvoir publiquement.
Puisqu’il a une vision exagérée de ses compétences et de ses capacités à prendre les bonnes décisions, il va alors s’attaquer à des missions et des projets pour lesquels il n’a parfois ni les qualifications ni les compétences requises. Pourtant, il sera convaincu du contraire, donc inconscient de ses propres lacunes.
Mauvaise gestion des projets, investissements à perte, micromanagement… Ces phénomènes, lorsqu’ils sont déniés, peuvent refléter un besoin avide de pouvoir.
Comment traiter ce syndrome ?
Que faire pour remettre les pieds sur terre lorsqu’on est atteint de la maladie du pouvoir ?
Traiter correctement un syndrome d’hubris est parfois difficile, puisque les personnes qui en souffrent peuvent avoir beaucoup de mal à reconnaître leur état psychologique. Un individu peut vivre plusieurs mois, voire plusieurs années sans se rendre compte qu’il souffre de ce trouble de la personnalité, et ainsi tarder à faire établir un diagnostic.
Souvent, le signal d’alerte provient des proches : par manque de reconnaissance et pour ne plus subir ce pouvoir abusif, ils vont petit à petit s’éloigner pour ne pas risquer l’opposition, les conflits, et les accès de colère extrême caractéristiques de ce trouble.
La première étape, et la plus importante, est donc de prendre conscience que cette folie des grandeurs est devenue pathologique. Après avoir fait ce premier pas, il est important de se rapprocher d’un psychologue ou d’un psychiatre afin d’écarter la présence d’une autre affection et ainsi de confirmer (ou non) ces suppositions.
Pour remettre les pieds sur terre et se libérer de ces envies obsédantes de pouvoir, une approche thérapeutique est nécessaire. Il n’existe, à ce jour, aucun traitement médicamenteux permettant de réduire les signes du syndrome d’hubris, mais des solutions qui ont fait leurs preuves existent :
La psychothérapie : elle est un outil efficace pour aider l’individu atteint du syndrome d’hubris à mieux comprendre les facteurs sous-jacents qui contribuent à son comportement et à sa vision de soi. Thérapie cognitivo-comportementale, thérapie interpersonnelle ou thérapie de couple sont recommandées, selon les retentissements de ce trouble.
Les méthodes de relaxation : la méditation, la sophrologie, la pleine conscience et la cohérence cardiaque sont des moyens autonomes de mise en place des mécanismes de surveillance qui préviennent l’apparition de ces dysfonctionnements comportementaux.
L’intervention de l’entourage : il peut jouer un rôle crucial dans la conscientisation de ce trouble. En prenant soin d’appliquer une communication honnête et ouverte, en récompensant le comportement positif, en encourageant la remise en question et en évitant la complaisance, il apportera l’équilibre nécessaire pour contrebalancer ces comportements.
Bien souvent, les symptômes se dissipent à mesure que le pouvoir s'amoindrit. Alors, si la quête du pouvoir va trop loin, le moyen le plus radical pour s’en libérer reste de couper court, au moins pendant quelque temps, à ses fonctions et responsabilités.
Il est important de souligner que le traitement d’un trouble de la personnalité est un processus à long terme qui nécessite un engagement continu. Travailler en étroite collaboration avec les professionnels de la santé, solliciter le soutien de ses proches si besoin et s’armer de patience seront les mots d’ordre pour s’en libérer !
La Clinique E-Santé vous propose 6 conseils pour contrer le syndrome d’hubris au quotidien :
- Être à l’écoute des autres : écouter les opinions des autres et mûrement les considérer avant de prendre une décision
- Mesurer avec réalisme : apprendre à mesurer ses capacités et ses compétences avant d’entreprendre un projet
- Admettre ses erreurs : reconnaître ses faiblesses et apprendre à en tirer des leçons pour avancer
- Cultiver l’empathie : se mettre à la place des autres et comprendre leur perspective, en étant attentif à leurs besoins et sentiments
- Apprendre à nouveau : élargir ses compétences en apprenant de nouvelles choses et ainsi se remettre en position de débutant
- Rester ouvert aux autres : accepter le feedback et le voir comme une occasion de s’améliorer
À retenir
Le syndrome d’hubris est un trouble de la personnalité qui affecte l'individu en position de pouvoir et d’autorité. Le désir de toute-puissance le pousse à adopter un comportement orgueilleux, gonfle instantanément sa confiance en soi et le fait abuser de ses pouvoirs auprès des autres.
Cette folie des grandeurs est coupable de nombreux désordres : conflits, relation toxique avec les autres, mauvaise gestion professionnelle, isolement social, déséquilibre de la confiance en soi, comportements impulsifs, etc.
Pour lutter contre sa propre fascination du pouvoir, il est important d’avoir conscience de cet état. La première étape est de poser un diagnostic avec un psychologue. Ensuite, plusieurs solutions aident à retrouver un équilibre pour enfin se libérer de cette obsession de gloire.
Sources
- Hubris syndrom, Clinical Medicine, Royal College of Physicians, 2008
- Le syndrome d’hubris : la maladie du pouvoir, Sebastian Dieguez, Cerveau & Psycho, 2009